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<strong>Des jours meilleurs pour Mathieu Brodeur</strong>

Même s’il a vécu des moments difficiles depuis ses débuts chez les pros, Mathieu Brodeur se plaît toujours dans l’organisation des Coyotes de Phoenix.

Des jours meilleurs pour Mathieu Brodeur

Publié le 23/11/2012

Réclamé en 3e ronde par les Coyotes de Phoenix en 2008, Mathieu Brodeur dispute actuellement sa 3e saison chez les pros. Si son passage du junior au niveau professionnel n’a pas été très facile, particulièrement lors de sa première année, cela va beaucoup mieux depuis la saison dernière.

Avec le recul, le hockeyeur de 22 ans admet que sa préparation physique faisait défaut lorsqu’il a commencé à se frotter qu’à des adultes. Il y a aussi le fait qu’en quittant l’encadrement du junior, et d’avoir été obligé de se débrouiller davantage par ses propres moyens, cela a exigé de sa part une période d’adaptation qui s’est avérée laborieuse par moments.

Maintenant plus mature, le gaillard de 6 pi 6 po sait davantage se comporter en hockeyeur professionnel. Il prend un soin jaloux de sa forme physique et s’efforce d’entretenir de saines habitudes de vie, tout en s’entraînant extrêmement fort durant l’été.

Rester positif

À la suite des ennuis vécus pendant son année recrue alors qu’il portait les couleurs des Wranglers de Las Vegas dans la Ligue de la Côte de l’Est, Brodeur se dit convaincu que cette période plus sombre l’a rendu plus fort mentalement. Ainsi, en 2011-2012, en raison d’un surplus de défenseurs de qualité avec les Pirates de Portland, même s’il a dû céder sa place dans l’alignement à maintes reprises, le défenseur eustachois s’est fort bien tiré d’affaire lorsqu’il a été appelé à revêtir l’uniforme.

À l’issue de la saison, il a d’ailleurs eu droit à toute une série de compliments de la part de l’état-major des Pirates et des Coyotes. «Même si je suis bien traité par l’organisation des Coyotes, avant ce post-mortem, depuis le jour où j’ai été repêché, on ne m’avait jamais signifié autant de satisfaction de pouvoir compter sur mes services. J’avoue que cette tape dans le dos m’a fait chaud au cœur et m’a rendu encore plus motivé de contribuer aux succès des Coyotes et de leur club-école.»

Depuis le début de la présente saison, avec le lock-out qui prévaut dans la Ligue nationale, encore une fois, le numéro 6 des Pirates est victime du surplus de défenseurs au sein de cette formation. Même s’il a été laissé dans les gradins une partie sur trois en moyenne, cela n’empêche pas Mathieu Brodeur de se signaler quand l’entraîneur-chef, Ray Edwards, décide de faire appel à ses services. Le 11 novembre dernier, dans une victoire de son équipe 3-1 sur les Bears de Hershey, en récoltant 2 aides tout en terminant la rencontre avec un différentiel de plus 3, il n’a pas volé sa sélection comme 3e étoile du match. Après 8 parties, il compte maintenant 5 points (1-4), soit un point de moins que durant toute la saison dernière en 43 parties.

«Je joue avec plus de confiance et ça paraît en possession de la rondelle, alors que je la garde plus longtemps au besoin. D’autre part, en comparaison avec mes années junior, je saisis davantage les occasions pour distribuer des mises en échec, ce qui me rend davantage utile, notamment en territoire défensif.»

Bref, pour Mathieu Brodeur, le fait d’avoir été obligé de regarder des matchs du haut des gradins n’a pas été que négatif. À épier des défenseurs physiques et engagés comme Dean Arsene, il se dit convaincu d’être devenu un joueur plus complet.