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<strong>Toute bonne chose a une fin</strong>

Toute bonne chose a une fin

Publié le 16/12/2014

Il me semble que c’était hier que je prenais ma retraite de GMAC et que mon ami André Roy me tendait la perche de la pige avec la section sportive pour les journaux du Groupe JCL. Une perche que je n’ai pas mis de temps à saisir, compte tenu de mon éternel penchant pour les sports et pour l’écriture, mais surtout pour exprimer mon opinion, ce dont je suis rarement à court. Difficile de dire si ma collaboration avec LA CONCORDE et L’ÉVEIL aura été une si bonne chose pour le lectorat, mais je peux certes affirmer qu’elle l’aura été pour moi. Comme toute bonne chose a une fin, elle se termine donc aujourd’hui avec ce 213e billet.

Juste pour vous dire, ça fait déjà 14 ans que je pige! Et quand je dis que ces années auront été bonnes, je le réalise encore plus en faisant une rétrospective de ces quatorze années. Ce bilan m’a permis de me rendre compte du nombre d’athlètes «ben ordinaires» qui n’ont pas cette visibilité qu’ils mériteraient, autant sinon plus que beaucoup des stars professionnelles; ce sont ceux‑là que nos pages sportives continueront d’encourager dans leurs efforts. Je ne sais pas s’il est un sport que je n’aie pas couvert dans ces 14 ans, du hockey jusqu’à, oui, oui, la danse sportive.

Bien sûr, j’ai couvert les incontournables hockey, baseball, golf et football et ils ont alimenté mes billets. Au hockey, les Gladiateurs puis les Patriotes AAA, les Patriotes AA et les Vikings de la Ligue de hockey midget AAA m’ont permis de côtoyer une foule de personnages, plus intéressants ou étranges les uns que les autres, mais dont le plus célèbre sera peut-être le premier gardien choisi lors du repêchage de la LNH en 2013, Zachary Fucale. Au baseball, j’ai vécu les hauts et les bas des Bisons de la LBEQ tandis qu’au football Michel Filion m’a convaincu de suivre les sorties dominicales d’un groupe de chics «has been» mordus de ce sport, les Bulldogs.

Pour revenir à ces athlètes «ben ordinaires» qui sont cependant pour moi assez extraordinaires dans leur persévérance, permettez que je vous en nomme quelques-uns, au malheureux risque d’en oublier, ce dont je m’excuse d’avance. J’y vais donc au pif, dans l’ordre et dans le désordre: Fanny Létourneau en nage synchronisée, Olivier Émond, sabreur, Kim Sarrazin à la balle molle, Jean-François Charlebois en BMX, Kevin Lacroix en sport automobile, Stéphane Locas olympien en voile, les caddies professionnels Michel Genois et Scott Martin, le paralympien Mario Caron en goalball, les golfeurs Éric Maltais, Raymond Richer, Jean-Sébastien Bonin, les golfeuses Marilyne Cadieux et Katherine Gravel-Coursol, Mylène Lamoureux en patinage artistique, aux quilles la centenaire Alma Frigault, tous les participants au sport scolaire de la PDM, les Gazelles et les Mamzailes en rallye automobile et le club de marche et course Les Guépards.

Je me suis gardé quatre étoiles. Le premier, Mikaël Kingsbury, fait maintenant partie de l’élite mondiale, mais il est resté l’humble jeune homme de Deux-Montagnes. Ensuite, le maintenant septuagénaire Richard Giroux qui a participé à rien de moins que 26 marathons de ski de fond canadiens. Puis, François St‑Onge, un orthésiste triathlète de catégorie mondiale. Et finalement, Gilles Gosselin que j’ai interviewé la première fois en 2008 à la veille du Marathon de Boston et que tout le monde connaît maintenant comme notre triple Ironman.

Tout ce beau monde ainsi que toute l’équipe de la rédaction, Nathalie, Benoît et Martin, les correctrices Lucie et Judy ainsi que la section sportive, André, Stéphane, Valérie et Dany, m’ont fait passer de très agréables moments. Je leur dis et je vous dis encore une fois merci. Je vous souhaite tous un joyeux Noël et une excellente année 2015.