Les Crossfit Games font foi de Jeux olympiques pour les athlètes qui pratiquent ce sport. Le fait d’y être est un accomplissement en soi puisque n’accède pas à un tel niveau de compétition qui le veut. Il faut d’abord faire ses classes dans les rangs inférieurs.
L’une des premières compétitions individuelles auxquelles a participé Chloé en était une «locale» qui avait lieu juste à côté de chez elle, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac.
«Je n’y allais que pour participer, raconte la résidante de Deux-Montagnes. Contrairement aux autres compétiteurs qui étaient tous habillés avec des vêtements de marque, je portais un chandail avec un dessin de loup sur le devant. Un des participants m’avait alors dit, en voyant mon chandail, que j’allais gagner et j’ai gagné! J’étais vraiment surprise…»
À partir de ce moment-là, Chloé n’a plus jamais regardé derrière. D’une compétition à l’autre, elle a cumulé les podiums et tranquillement fait sa place dans l’univers du crossfit. Elle est aujourd’hui classée 42e au monde et 3e dans l’Est du Canada.
«Il a fallu que je remporte des compétitions de moindre envergure, tels des «Scaled» [pour débutants] et des «Open» [qualifications en vue des Régionaux] avant d’atteindre ce niveau» , précise celle qui s’entraîne aujourd’hui de 4 à 5 heures par jour.
«À mes premiers Régionaux, en 2015, poursuit-elle, j’ai terminé au 10e rang alors que j’étais complètement inconnue. Lorsque les commentateurs parlaient de moi à la télé, ils ne me connaissaient tellement pas qu’ils m’appelaient “la fille aux bas jaunes” puisque je portais cette couleur de bas» .
Les choses ont bien changé. Le nom de Chloé Gauvin-David est maintenant sur les lèvres de tous les connaisseurs de crossfit.
<h3>De la gymnastique au crossfit</h3>
Chloé a longtemps fait de la gymnastique, discipline dans laquelle elle a d’ailleurs excellé, dès l’âge de cinq ans, remportant plusieurs médailles avant de prendre sa retraite de ce sport, en raison des blessures, il y a de cela quelques années. Ce n’est qu’il y a cinq ans, après avoir tenté l’expérience des gymnases traditionnels, qu’elle a découvert le crossfit.
«C’est en janvier de l’année 2012 que j’ai pénétré dans un gym de crossfit pour la première fois. J’avais alors pris un abonnement d’un an et j’ai rapidement aimé ça!» se rappelle Chloé qui ajoute avoir notamment apprécié le fait qu’elle pouvait, au crossfit, intégrer à son entraînement des mouvements de gymnastique.
«J’aimais vraiment la gymnastique. Ce n’est pas que j’avais perdu la passion pour ce sport, mais c’est plutôt mon corps qui m’arrêtait!» dit-elle pour expliquer qu’elle se soit tout de suite plu dans une salle de crossfit.
«Dans un gymnase, a-t-elle conclu, l’athlète doit utiliser des machines pour lever des poids et se mettre en forme, tandis qu’en crossfit, c’est notre corps la machine!»
Pour en apprendre davantage sur Chloé, il suffit de de se rendre sur le [cpcrossfit.net].

Mario Charbonneau

L’Eustachois Alexis Lafrenière a été le premier de classe de la cuvée 2017 de l’encan des joueurs midgets. L’attaquant des Vikings de Saint-Eustache a été choisi par l’Océanic de Rimouski.
Lafrenière a connu toute une saison avec la formation eustachoise, dans le midget AAA, amassant 83 points, dont 33 buts en seulement 36 rencontres. Il a de plus terminé la saison avec un différentiel de plus 34.
«C’est toute une sensation d’être assis dans les gradins et d’entendre ton nom, a lancé le principal intéressé lorsque joint par téléphone. Bien qu’on s’attendait à ce que l’Océanic me choisisse, tant que mon nom n’avait pas été prononcé, je ressentais un petit stress.»
Bien que son tour était passé, Alexis avait une oreille attentive lors des sélections suivantes puisqu’il s’attendait à entendre des noms familiers. «C’est vraiment spécial d’entendre le nom de tes amis et coéquipiers avec qui tu joues depuis longtemps, a-t-il dit. Le développement des joueurs dans les Basses-Laurentides est excellent et ce fut une belle preuve aujourd’hui (samedi).»
Immédiatement après lui, le Phoenix de Sherbrooke s’est présenté sur la scène pour choisir Samuel Poulin, de Blainville. Les deux jeunes ont eu l’occasion de jouer ensemble dans le hockey d’été en plus de jouer l’un contre l’autre depuis leur tout jeune âge.
«Nous sommes deux amis, a admis Poulin. C’est plaisant d’être choisi aux rangs un et deux. Nous sommes fiers de démontrer qu’il y a de bons joueurs dans notre région.»
Il rejoint son frère Nicolas
Samuel, un attaquant qui a porté les couleurs du Phénix du collège Esther-Blondin dans le midget AAA, a vécu un moment spécial alors qu’il a été accueilli sur la scène par son frère aîné Nicolas, qui évoluera comme joueur de 20 ans pour le Phoenix la saison prochaine.
«C’était très émouvant comme moment, a avoué le benjamin. On a savouré le moment présent et j’ai très hâte de me retrouver dans le vestiaire avec lui.»
En 39 parties, Samuel a récolté 68 points, dont 30 filets.
Les Wildcats de Moncton se sont ensuite tournés vers la région de Québec pour sélectionner Jakob Pelletier avant que les Mooseheads d’Halifax reviennent piger dans les Basses-Laurentides en appelant Xavier Parent.
Parent, de Blainville, a été un coéquipier de Samuel Poulin avec le Phénix au cours de la dernière campagne. Il a disputé 34 rencontres au cours de la saison en amassant un total de 55 points et en faisant scintiller la lumière rouge à 24 occasions.
«Je suis vraiment content d’avoir été sélectionné assez tôt, mais surtout de me joindre à une belle organisation comme ça», a-t-il déclaré.
Deux Vikings dans le Drakkar
Le Drakkar de Baie-Comeau avait les sixième et septième choix de la séance de sélection et il a jeté son dévolu sur deux joueurs des Vikings en Nathan Légaré, de Saint-Eustache, et Christopher Merisier-Ortiz, de Boisbriand.
«J’étais à la table du Drakkar quand j’ai entendu qu’il y avait une transaction pour que le Drakkar parle de nouveau, a indiqué Légaré. J’ai appris que Christopher s’en venait me rejoindre. J’étais vraiment content.»
De son côté, Merisier-Ortiz est aussi heureux de se retrouver au sein de la même équipe que son bon ami. «C’est un plus pour nous d’aller à Baie-Comeau et de prendre part à notre premier camp d’entraînement ensemble», a mentionné le défenseur.

Repêchage LHJMQ: les joueurs des Basses-Laurentides volent le spectacle

Considéré comme le meilleur joueur canadien de son âge, l&#8217;attaquant natif de Saint-Eustache, âgé de 15 ans, a été, à sa toute première saison, le meilleur pointeur du circuit de la Ligue de hockey de midget AAA du Québec (LHJAAAQ) avec 33 buts et 50 passes en 36 matchs. Au total, lors de cette saison 2016-2017 avec les Vikings, il a récolté 49 buts et 81 passes lors des 64 matchs qu&#8217;il a disputés au total.
Au moment d&#8217;écrire ces lignes, son coéquipier Nathan Légaré, également de Saint-Eustache, avait aussi été repêché en première ronde de cette séance, sélectionné au sixième rang par le Drakkar de Baie-Comeau.
Puis, dès la ronde suivante, la septième sur un total de 19 de ce premier tour de repêchage, c&#8217;était cette fois Christopher Merisier-Ortiz, de Boisbriand, d&#8217;être sélectionné, qui retrouvera Nathan Légaré avec le Drakkar de Baie-Comeau.
Plus de détails à venir

Chloé Gauvin-David fait tourner les têtes

De la gymnastique au crossfit