Originaire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, cet Eustachois a amorcé son parcours dans le hockey en portant les couleurs des Panthères de Deux-Montagnes. Il a tout d’abord suivi le programme Méthode d’apprentissage de hockey sur glace (communément appelé MAHG) dès l’âge de cinq ans. Il a par la suite joué dans la catégorie A au niveau novice avant de se tailler une place avec le club de niveau CC deux-montagnais lors de ses années atome.
Il s’est par la suite aligné avec les Seigneurs des Mille-Îles au niveau peewee AA durant les deux années de son stage à ce niveau. Ses deux années bantam, il les a passées avec l’équipe AAA. Il s’est aligné l’année dernière avec le club midget espoir, et il a été repêché l’été suivant en début de neuvième ronde par les Saguenéens de Chicoutimi de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).
Outre ce niveau de compétition, le défenseur de 1,77 mètre a aussi participé à quelques événements internationaux d’envergure. Lors de sa deuxième année peewee, il a fait partie du Club East Coast Select, qui a représenté des villes de la côte est du Canada et des États-Unis dans un tournoi qui a eu lieu en Finlande et en Suède. Il avait été choisi au terme d’un processus de sélection qui a mis en compétition quelque 350 joueurs et qui avait eu lieu à Burlington, au Vermont.
Outre ses saisons régulières, Cédric Lavoie joue aussi durant l’été au sein d’une ligue de niveau AAA à Pierrefonds. Plus jeune, il a aussi joué au football, mais il a arrêté lorsqu’il a atteint le niveau supérieur au hockey. Sinon, il joue aussi au tennis et au golf récréatif. Quel joueur de la LNH aime-t-il le plus? «Duncan Keith, un joueur stable défensivement et offensivement qui donne l’exemple sur la glace», dit-il sans hésitation.
L’entraîneur-chef actuel des Vikings de Saint-Eustache, Martin Daoust, le connaît bien pour l’avoir dirigé au niveau midget espoir. «Cédric est un joueur, dit-il, qui possède de très bonnes qualités athlétiques. Il est rapide, il change de direction très efficacement. Sa force, c’est qu’il est très difficile à battre à un contre un. Son patin arrière est au-dessus de la moyenne des autres joueurs. Il est très discipliné et très sérieux dans son développement. Il est très fiable défensivement et sur le désavantage numérique. Il doit améliorer deux choses: sa première passe en précision et son tir frappé en force.» Le coach des Vikings n’est pas le seul à mentionner le sérieux, la discipline et les motivations du jeune homme, plusieurs membres de son entourage le décrivent ainsi. «Le hockey à ce niveau représente beaucoup d’investissement, tant au niveau monétaire qu’au niveau du temps, explique sa mère, Chantal Fortier. Mais c’est une très belle école de la vie. C’est important pour nous que nos enfants fassent du sport.» Le jeune Lavoie n’est d’ailleurs pas le seul membre de la famille à jouer au hockey. Ses frères plus vieux l’ont précédé à ce chapitre. «J’ai grandi en jouant avec eux et j’ai longtemps suivi mes frères dans les arénas», dit-il à ce sujet.
Pour son père, Daniel Lavoie, la formule sport-études qui est offerte aux jeunes dès le niveau peewee constitue un avantage indéniable pour le développement des aptitudes et des connaissances des joueurs. En outre, Cédric Lavoie ne veut pas manquer de souligner l’apport de Benoit Desrosiers, «un véritable mentor pour mes entraînements sur glace et hors glace durant l’été».