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<strong>À 15 ans, Hugo Marier a la balle dans son camp</strong>

Photo Michel Chartrand – Hugo Marier est prêt pour la fin des classes parmi les Royaux de Saint-Gabriel et pratique déjà avec les Red Sox des Laurentides

À 15 ans, Hugo Marier a la balle dans son camp

Publié le 28/05/2013

Casquette à la tête, pantalon bruni par le sable du terrain de baseball, Hugo Marier joue la vedette pour le photographe du journal, devant son équipe de sport-études, les Royaux, de l’école secondaire Saint-Gabriel. Sûr de lui, l’athlète de 15 ans joue pour l’équipe élite AA des Red Sox des Laurentides, et est médaillé d’argent aux Jeux du Québec de 2012.

Hugo a aussi reçu deux bourses de la Ville de Deux-Montagnes, en 2012 et 2013, pour sa participation aux compétitions régionales et provinciales.

Son intérêt pour le baseball est né alors qu’il assistait, enfant, aux parties que jouait son père, dans une ligue récréative. «Il était tout petit et il voulait devenir joueur professionnel. Il a commencé à jouer à l’âge de cinq ans», se rappelle sa mère, Nathalie Larose. D’abord membre des Bisons de Saint-Eustache, Hugo passe à la catégorie double lettre lorsqu’il atteint le niveau moustique (10-11 ans).

Passionné, le jeune opte, deux ans plus tard, pour le programme Sport-études option baseball, de l’école secondaire Saint-Gabriel. «C’était la première année que l’école donnait le programme quand je suis entré en secondaire un. J’ai décidé, avec mes parents, de l’essayer», raconte l’étudiant qui termine maintenant sa quatrième secondaire.

Pour une troisième fois, il a participé, en mars dernier, à un camp d’entraînement en Floride avec les Royaux. Dans cette équipe, ce sont aussi des amis qui le suivent depuis le début de son adolescence, souligne-t-il.

Pour lui, le baseball a été un bon outil de réussite à l’école. «Les mathématiques, c’est mon point faible. J’ai eu de la difficulté en secondaire un et deux, confie-t-il. Le baseball, ça m’apporte une discipline. Je suis plus motivé pour passer mon année.» L’école Saint-Gabriel demande aux jeunes sportifs de maintenir une moyenne de 70 %, sans quoi leur temps d’entraînement est diminué et ils risquent de ne pas réintégrer les Royaux, l’année suivante.

Leur entraînement quotidien implique de manquer la dernière période d’enseignement pour pratiquer sur le terrain du parc Ducharme, à Sainte-Thérèse, ou au Complexe Multisport, de Saint-Eustache, l’hiver. «C’est vraiment comme un perfectionnement. On ne fait pas beaucoup de matchs, ce sont des pratiques. Ça me sert beaucoup pour mon équipe des Red Sox», explique Hugo qui s’entraîne à l’année. Dès le retour du printemps, il consacre ses soirées et ses fins de semaines à l’équipe élite des Laurentides.

Si ses efforts nourrissent sa passion, il a devant lui un futur incertain. «C’est dommage, il n’y a pas trop d’ouverture ici pour le baseball, il n’y a plus d’équipe professionnelle», soulève Nathalie Larose. Hugo ne s’en fait pas pour sa carrière. «Mon rêve, c’est de devenir joueur professionnel, mais je ne sais pas si ça va fonctionner. Sinon, je ne sais vraiment pas ce que je vais faire plus tard», laisse-t-il tomber, sourire en coin.

Pour le moment, même blessé, Hugo donnera tout ce qu’il a pour le lancement de sa saison avec les Red Sox des Laurentides. «Je me suis fait un claquage à la jambe, au camp d’entraînement en Floride. Je cours le moins possible, mais je suis dur avec mon corps. C’est difficile d’arrêter», dit l’athlètequi n’a jamais baissé les bras.