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Merci au personnel du CHSLD des Patriotes!

Merci au personnel du CHSLD des Patriotes!

Publié le 13/02/2023

Comme ce lecteur, vous avez été témoins d’un geste qui mérite d’être souligné ? Faites-nous parvenir un petit texte d’environ 350 mots à casselin@groupejcl.ca. 

La mort, on le sait, est inévitable dès la naissance. Même sachant cela, ce n’est jamais facile de perdre sa mère. C’est ce que j’ai vécu en novembre dernier, le 29 pour être exact, quand ma mère est décédée à l’âge de 87 ans, après avoir vaillamment combattu (et vécu) avec la maladie d’Alzheimer.

Elle a reçu le diagnostic du médecin fin décembre 2017. Je ne veux pas vous raconter toute son histoire; toujours est-il qu’après avoir déménagé au printemps 2018 de Québec à Montréal dans une résidence pour aînés pour que nous puissions mieux prendre soin d’elle, ma mère a finalement été transférée, fin décembre 2019, dans un premier CHSLD à Lachine de façon transitoire. Puis, fin janvier 2020, au CHSLD des Patriotes, à Saint-Eustache, qui ouvrait alors graduellement ses portes pour accueillir ses premiers bénéficiaires.

Oui, ma mère emménageait à ce moment dans un bâtiment tout neuf, tout beau, tout propre. Mais, au fil des mois, ce n’est pas le contenant que j’appréciais, mais bien le contenu, c’est-à-dire ceux et celles qui y œuvraient au quotidien avec passion, avec empathie, avec gentillesse, avec le sourire, avec des rires, avec de petites attentions.

J’ai visité ma mère chaque semaine pendant les quelque trois années durant lesquelles elle a été hébergée au CHSLD des Patriotes, exception faite lorsque cela n’a pas été possible durant la COVID-19. Et je n’ai que de bons mots à adresser une nouvelle fois à l’égard de l’ensemble du personnel. Je ne veux pas nommer des personnes en particulier, de peur d’en oublier, mais chacun et chacune se reconnaîtra. Tout poste confondu. Je veux les remercier très sincèrement de s’être occupés avec tant d’amour et de bienveillance de ma mère durant ces trois ans.

Ma mère souriait toujours. Et si elle ne pouvait le dire en raison de la maladie dont elle souffrait, c’était sans doute parce qu’elle avait grande confiance en ces personnes qui s’occupaient si gentiment d’elle, qu’elle les appréciait. Moi, je peux le dire, l’écrire. Tout (un sourire, une gentille remarque, une coquette attention, un petit « bonjour »), tout ce que chacun a fait pour ma mère aura permis, malgré les circonstances, d’apporter de la sérénité dans nos cœurs. Et pour cela, je vous adresse, à tous et à toutes, un « merci » très sincère !

Benoît Bilodeau