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Une spécialiste désireuse de faire la différence

Une Spécialiste Désireuse De Faire La Différence

Une spécialiste désireuse de faire la différence

Publié le 08/03/2018

Dans quelques semaines, Patricia Marcil ouvrira une clinique multidisciplinaire regroupant différents spécialistes en soin de santé. Depuis longtemps, la pôdiatre de Saint-Eustache rêvait d’offrir à la population régionale l’accès à des soins spécialisés sous le même toit.

«C’était mon projet de vie que d’établir une clinique multidisciplinaire avec plein de professionnels de la santé, juste des spécialités et non des médecins» , affirme-t-elle.

Initiatrice de ce projet qui prendra forme avant l’été dans un bâtiment situé rue Hémond, derrière le supermarché IGA de Saint-Eustache, Patricia Marcil vise une plus grande interaction entre spécialistes.

Depuis huit ans, celle-ci traite les pieds de ses patients avec son expertise en podiatrie. Elle fait partie de la première cohorte en podiatrie de l’Université du Québec à Trois-Rivières, qui dispense ce doctorat de premier cycle depuis seulement 2003.

Lorsqu’elle est sortie de l’université, le Québec comptait à peine une soixantaine de pôdiatres. La plupart avait effectué leurs études aux Etats-Unis. D’ailleurs, l’UQTR est le seul établissement au Canada à offrir un programme complet en podiatrie, basé sur le NYCPM de New York, une institution réputée.

Médecine ou podiatrie ?

Pendant un moment, Patricia Marcil a envisagé de s’orienter en médecine, mais la podiatrie lui est apparue comme une nouvelle voie d’avenir. «Je voulais aider les gens, faire une différence dans leur vie» , spécifie-t-elle.

Fascilite plantaire, tendinites, douleurs à la plante des pieds, oignons, voilà bien des raisons de se pointer chez le pôdiatre. Elle reçoit également beaucoup de sportifs, surtout des coureurs, qui arrivent à sa clinique après avoir subi une fracture à l’un des pieds. La mauvaise posture, la façon de bouger ou l’hérédité peuvent également entrainer à long terme des problèmes aux pieds, au dos même. Et les ongles incarnés et les verrues plantaires surviennent sans égard à l’âge.

«Les pieds, c’est la fondation du corps. Il y a des gens qui ne peuvent plus travailler tellement ils ont de grosses blessures» , signale-t-elle.

Patricia Marcil a hâte d’ouvrir sa nouvelle clinique. «Je pense que l’on peut s’aider pour donner les meilleurs soins aux patients» , assure la pôdiatre, qui a présentement pignon sur la rue Saint-Laurent.