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Une passion animale prolifique

Une Passion Animale Prolifique

Une passion animale prolifique

Publié le 08/03/2018

Sylvie Champoux voue une véritable passion aux êtres à quatre pattes. À tel point qu’elle les reproduit en grand format sur ses toiles, ce qui a l’heur de plaire puisqu’une partie de sa création est exposée sur les murs de la galerie d’art Céleste, de Saint-Sauveur, et de la galerie Michel-Ange, du Vieux Montréal.

De plus en plus reconnue pour ses toiles, elle refuse de se qualifier de peintre animalier. Elle a raison : ses immenses animaux portent sa signature unique, chargée d’émotions de toutes sortes. S’ils figuraient dans un colori écarlate, ils s’illustrent depuis quelques temps dans un contraste de noir et de blanc.

Bien qu’elle ait suivi quelques cours de peinture, Sylvie Champoux a rapidement réservé ses toiles aux animaux, qu’elle chérit depuis son enfance. Son style réaliste, devenu plus éclaté au fil des ans, porte une signature singulière. À long terme, elle aimerait vivre uniquement de son art.

Parcours tout azimut

Le cheminement artistique aura été long pour celle qui s’adonne à la création picturale depuis 20 ans. Sans véritable parcours académique, la peintre s’est toutefois tirée d’affaires, inscrivant au fil du temps sur son curriculum vitae des activités professionnelles variées.

Après huit années à l’emploi de Bombardier, Sylvie Champoux se réoriente dans la pratique du maquillage semi-permanent à la suite d’une formation venant compléter celle en soins esthétiques effectuée antérieurement. Suivra une quinzaine d’années à courir d’un salon à l’autre, de la Rive-Nord à la Rive-Sud, puis l’enseignement, avant d’ouvrir son propre salon dans sa maison de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.

Durant cette tranche de vie, elle fait une pause sur sa carrière en arts visuels. Sa rencontre de celui qui deviendra son époux changera tout. Auprès de cet homme qui croit inconditionnellement en son talent, son âme d’artiste s’est réveillée. Elle se remet à créer.

Depuis, les toiles se multiplient, sa participation à différents symposiums, notamment ceux de Bromont et de Bois-des-Filion, s’accroit. Guidée par son mentor, la peintre Marie-Andrée Tardif, elle est parvenue à inscrire sa marque distinctive et se surprend à rêver de voir ses peintures exposées dans la Grosse Pomme.