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Une femme de passion et de dévouement

Une Femme De Passion Et De Dévouement

Une femme de passion et de dévouement

Publié le 08/03/2018

À Sainte-Thérèse, presque tous les cégépiens connaissent Jocelyne Roch, la directrice générale de la Fondation Collège Lionel-Groulx. C’est qu’elle prend sa mission de soutien économique très au sérieux.

Après avoir passé 21 ans dans le milieu politique, Jocelyne Roch a amorcé un grand virage en 2009, lorsqu’elle a accepté de prendre en charge la fondation du cégep ayant pignon sur rue Duquet, à Sainte-Thérèse.

Sa mission ? Décerner annuellement des bourses aux étudiants se démarquant par leur cote R exceptionnelle et assister les jeunes ayant besoin d’un secours financier durant leur cursus collégial.

Son mandat ? Établir des partenariats et convaincre des donateurs de contribuer à sa fondation afin qu’elle puisse poursuivre sa mission philanthropique.

Une femme impliquée

Parler d’elle-même intéresse peu Jocelyne Roch. Son immense implication à chacun des événements tenus par la fondation, sa grande disponibilité spontanée à toute sollicitation et son ouverture éloquente envers les jeunes laissent cependant entrevoir une femme profondément dévouée.

Pour eux, elle multiplie les efforts afin de trouver le financement essentiel pour toutes les mesures d’aide mises sur pied, ces dernières années. Car au delà des bourses d’excellence et des billets d’avion des stages internationaux à débourser, il y a les bons alimentaires, les allocations d’appoint au logement à allouer et la nécessité de rester à l’écoute pour prévenir le pire. Et certains cégépiens en arrachent tant que les demandes d’aide augmentent au fil des ans.

Jocelyne Roch garde le triste souvenir d’une étudiante à qui elle avait dû porter secours à la suite d’un incendie résidentiel où elle avait tout perdu. «C’est concret cela, comme aide» , indique la directrice générale de la Fondation CLG, qui soulignera ses 30 ans d’existence en 2019.

Jocelyne Roch se dit fière de participer à la réussite des jeunes. Lorsqu’elle quittera son poste – pas tout de suite bien sûr – elle veut : «laisser la fondation avec un bon fond de réserve afin qu’elle puisse s’autofinancer» .

«Je suis contente de pouvoir aider les jeunes. Ils me gardent jeune. Ils nous poussent à changer et c’est correct aussi. Le jour où je n’aurai plus la passion pour ce que je fais, je vais laisser ma place» , affirme Jocelyne Roch.