logo journal leveil
icon journal
Une artiste-peintre charmée par les beautés de la nature

Une Artiste Peintre Charmée Par Les Beautés De La Nature

Une artiste-peintre charmée par les beautés de la nature

Publié le 16/06/2018

Marie-Andrée Tardif est une artiste-peintre qui habite Oka depuis 17 ans. Après un séjour de trois années en Suisse dans une région alpestre avec de magnifiques paysages, elle cherchait à son retour au Québec, un endroit bucolique en campagne. Elle avoue avoir trouvé ce qu’elle cherchait et elle croit sincèrement que ce sera son dernier lieu de résidence.

«J’ai une amie qui demeure à Saint-Joseph-du-Lac et en venant la visiter, j’ai découvert le lac des Deux Montagnes à Oka. Je suis tombée sous le charme immédiatement» , a commencé à raconter Marie-Andrée Tardif.

Elle ajoute: «Ce que je trouve de particulier du village d’Oka, c’est que j’avais déjà demeuré dans le vieux Sainte-Rose près de la rivière. Il y a eu plein de construction d’immeubles et je trouve que ça s’est dénaturé. À Oka, c’est demeuré naturel avec les années.»

L’arbre

Elle est entichée par les beautés du lac et du parc national d’Oka. De plus, dans sa démarche artistique, sa muse, c’est l’arbre. «Nous sommes vraiment gâtés par la nature. Je marche jusqu’au bout de ma rue et je découvre des pins de plus de 200 ans. Je suis voisine de la pinède d’Oka. Alors, je ne peux pas être plus choyée.»

Marie-Andrée Tardif a fait son baccalauréat en art visuel dans la quarantaine. Sa première profession, c’est d’être pianiste. «J’ai commencé avec une école de musique à Sainte-Rose. Je donne encore des cours de piano à ma résidence d’Oka. J’ai aussi ma galerie d’art annexée à ma résidence qui me sert également de lieu pour faire des ateliers.»

Son plaisir de peindre, c’est d’être capable de faire ressortir ce qu’il y a de personnel en soi. Elle se définit comme une peintre onirique. Pour elle, l’arbre devient la personne. Il est présent pour représenter un sentiment. Il peut avoir l’air seul ou encore être un témoin au-dessus d’un paysage. «On peut le tordre dans tous les sens avec ses branches et on peut travailler les couloirs de lumière. J’ai beaucoup de mouvement dans mes œuvres. Les feuilles, on peut aussi les faire tourner et les faire tomber.»

Sa réputation d’artiste-peintre est fort bien établie. Elle a été présidente d’honneur du Symposium des Patriotes qui avait lieu à la fin de mai au manoir Globensky dans le Vieux-Saint-Eustache. «J’en ai été très fière, commente-t-elle, par ce que c’est une belle reconnaissance que d’être choisie parmi les nombreux artistes-peintres que l’on retrouve dans notre belle région.»

Son école compte plusieurs élèves. Elle fait du coaching d’artistes alors qu’elle les aide à monter des dossiers pour qu’ils puissent vendre leur talent. «Je peux aider des débutants ou des artistes-peintres accomplis qui veulent avancer davantage dans leur démarche artistique.»

Muraliste

Marie-Andrée Tardif est également muraliste, que ce soit pour des maisons privées ou des édifices publics. Elle travaille présentement à faire des murales au CHSLD de Saint-Eustache. «Je crée des murales pour les personnes qui ont des problèmes cognitifs. Je peux déguiser deux portes au bout d’un corridor pour les faire devenir un quai ou un bateau de pêche. Ça leur permet de se retrouver dans des décors où ils peuvent rêver.»

Pendant une dizaine d’années, elle a exposé dans les galeries du Vieux-Québec et du Vieux-Montréal et depuis cinq ans, elle fait partie des artistes de la Route des arts. Cette année, plutôt que d’attendre les visiteurs à sa maison sur la rue Lefebvre, elle a décidé d’ouvrir sa galerie d’art sur rendez-vous seulement. La Route des arts aura lieu du 14 au 22 juillet. Plus de 27 artistes exposent et les visiteurs peuvent les trouver à Oka, Saint-Joseph-du-Lac, Saint-Placide, Mirabel et jusqu’à Brownsburg-Chatham.