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Jeune et en affaires? Pourquoi pas!

Jeune Et En Affaires? Pourquoi Pas!

Jeune et en affaires? Pourquoi pas!

Publié le 08/03/2018

Si elle avait écouté tout le monde autour d’elle, Judith Lefebvre ne se serait pas lancée en affaires, coiffée de sa jeune vingtaine et pourvue d’un diplôme fraichement décroché. Femme de passion et de conviction, elle n’en a fait qu’à sa tête en ouvrant son propre laboratoire à Sainte-Marthe-sur-le-Lac en 2016.

La jeune denturologiste se félicite encore d’avoir ouvert son propre bureau, même si elle n’était sortie de l’école qu’en 2013. «On me disait que c’était difficile l’entrepreneuriat, mais c’est plus facile que je m’y attendais. C’est certain qu’il faut faire ses devoirs avant en effectuant un plan d’affaires et des études de marché» , se rappelle la denturologiste de 28 ans.

«Qu’une jeune femme veuille partir en affaires, ça soulève des craintes. C’est un gros défi : le financement, l’équipement, trouver un local. Je n’ai aucun membre de ma famille qui est en affaires. Donc, je n’avais aucun modèle. T’as beau être super préparée, il y a plein de choses qu’on ne sait pas. On a beau le savoir sur papier, la vie c’est autre chose. Dans le doute, toujours suivre son instinct. Y’a pas vraiment de recette. Mais détecter rapidement les bonnes personnes, c’est notre force, les femmes» , croit-elle.

Faire des sourires

Certes, sa vie a changé avec les responsabilités inhérentes à l’entrepreneuriat, mais elle n’en demeure pas moins surprise des bénéfices rapides qui se traduisent par une croissance de clientèle. Sa satisfaction ? «Le sourire des gens. Qui peut se vanter de faire des sourires ? Certains pleurent en se voyant avec de nouvelles dents. D’autres arrivent complexes avec la main devant la bouche. Redonner le sourire aux gens, c’est ma satisfaction première.»

Judith Lefebvre fait partie du comité de l’aile relève. Elle s’implique afin de se sentir moins seule dans son aventure entrepreneuriale et de partager ce qu’elle vit. «Ça me permet de voir ce qui se fait et de mettre à jour dans le milieu des affaires» , assure-t-elle.

Elle est contente de son parcours encore bien court, elle qui n’avait aucun modèle de référence. Être entrepreneure, constate-t-elle, permet de faire les choses à sa façon. «Ce que j’en retiens ? Au début, on me disait : « t’es donc bien jeune, que fais tu là» . Maintenant, ils sont tous bien fiers, je suis établie. C’est le regard des autres qui change.»