Le comité organisateur de la collecte de sang a voulu innover à la suite du succès qu’a connu de la campagne de l’an dernier, qui avait alors pour thème Sauvez 4 vies le 4 juillet, en revenant avec un nouveau concept.
En effet, le coordonnateur de cette collecte, Guillaume Demers, a expliqué, en conférence de presse, qu’une nouvelle approche a été mise en place. «Il n’y a pas de témoignages de donneurs et de receveurs, et pas de ton moralisateur. La campagne promotionnelle invite plutôt à réfléchir sur les grands impératifs de la vie: le partage, l’amour, le rire, les désirs, les ambitions et ainsi de suite», a‑t‑il dit.
Une vidéo, complètement réalisée par des bénévoles, est la pierre angulaire de cette nouvelle campagne 2013. Il est possible d&#8217;y voir une série d’images évocatrices défiler avec une voix hors champ qui, à la fin, demande: «Au final, auras-tu laissé ton empreinte sur la vie?» Il est possible de la visionner sur YouTube.
Les réseaux sociaux ont également été exploités pour cette nouvelle campagne. Aux dires de Guillaume Demers, il s’agit de moyens qui portent leurs fruits afin de rejoindre la population. Aussi, ajoute-t-il, cette nouvelle intégration devrait bonifier les actions de diffusion déjà existantes.
Ainsi, une page Facebook est en ligne à l’adresse [www.facebook.com/CollecteDeSangSaintEustache] et les gens sont invités à aimer cette page et surtout à la partager. Un «hashtag» a aussi été créé pour les utilisateurs de Twitter: #ViePleinementDonneDuSang. D’ailleurs, le jour de la collecte, il sera possible de suivre en direct l’évolution de la collecte de sang sur la page Facebook et sur le compte Twitter de la Ville de Saint‑Eustache.
La conseillère municipale Nicole Carignan-Lefebvre, aussi membre du comité organisateur, a annoncé que l’objectif cette année était de 500 donneurs et que tous espèrent, comme l’an dernier, le dépasser. Elle a ajouté: «La collecte de sang de la Ville est, annuellement, l’une des plus importantes pour Héma-Québec. À elle seule, elle représente la moitié de tout l’approvisionnement en sang dans la province cette journée‑là. C’est capital si l’on se rappelle qu’il faut 1 000 donneurs par jour au Québec pour répondre aux besoins.» 
Comme c’est le cas chaque année, les organisateurs accueilleront les donneurs le 3 juillet prochain dans un local climatisé du Complexe multisport Saint-Eustache. Une garderie sera disponible sur place. Un transport gratuit sera également offert par des bénévoles à ceux qui en feront la demande le jour de la collecte au 450‑974‑5000.
«Je tiens à saluer tous les bénévoles lors de cette journée. Certains sont là depuis longtemps. Ils sont précieux, car sans eux, on ne pourrait pas tenir cette collecte», a tenu à souligner Mme Carignan‑Lefebvre.
«J’invite les gens à venir accompagnés de leurs amis, famille ou leurs voisins. Les bonnes actions rendent le cœur plus léger», a mentionné, en guise de conclusion, le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron.

Vivre pleinement en donnant du sang à Saint-Eustache

«J’avais les mêmes droits et libertés en Roumanie qu’ici, car mon pays d’origine est un pays libre et qui fait partie de l’Union européenne. Au point de vue économique, le salaire est plus bas et les conditions de travail ne sont pas d’aussi haut niveau qu’ici», a exprimé Mihai Sauciuc dans un excellent français.
Il y a beaucoup de Roumains qui quittent le pays pour un autre pays plus à l’ouest en Europe. C’est surtout pour trouver un meilleur emploi. Ils sont plus rares ceux et celles qui viennent en Amérique du Nord.
S’il est venu au Québec, accompagné de sa conjointe, c’est que le couple avait déjà des amis installés ici qui leur ont témoigné qu’il s’agissait d’un bon endroit où il fait bon vivre. C’était aussi pour la carrière de Mihai alors qu’il avait amorcé son cours universitaire en médecine vétérinaire en Roumanie.
«Pour devenir vétérinaire, explique‑t‑il, c’est six ans à l’université, que ce soit en Roumanie ou au Québec. J’avais fait mes deux premières années et je suis venu ici pour compléter mon diplôme. La Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal se trouve à Saint-Hyacinthe et c’est l’une des meilleures au monde.»
Sa conjointe exerçait la profession du contrôle de la qualité dans le domaine du textile. Elle a immédiatement commencé à travailler dans ce domaine dès son arrivée au Québec. Elle a donc soutenu son conjoint pendant qu’il était à l’université.
«J’ai été bien accueilli, dit‑il, par les Québécois. Je savais que ce ne serait pas facile au début à cause d’une autre culture et d’une autre langue. J’étais tellement décidé à franchir tous les obstacles que finalement, ça s’est bien passé et sans problème.»
Mihai ne connaissait pas du tout le français et il a commencé à l’apprendre six mois avant de venir au Québec. «C’était un peu difficile au début. Les habitudes de vie, la manière d’être et la culture sont différentes de l’Europe.»
En fait, le Roumain ajoute avoir constaté des différences dans la manière de parler, de réagir à des situations et d’approcher différents aspects de la vie. «C’est difficile à expliquer, mais je ressens certaines choses à ma manière et non comme les Québécois. Je crois qu’après 7 ans, j’ai passé la période la plus difficile et je me suis adapté.»
Après avoir été diplômé à titre de médecin vétérinaire, il a travaillé quelques mois à Laval avant d’intégrer la Clinique vétérinaire Chemin d’Oka, à Saint-Eustache, en compagnie des vétérinaires Eugénie Goupil et André Leblanc.
«J’ai vraiment trouvé un excellent lieu de travail. J’ai une clientèle très agréable. Ça dépasse mes attentes en fait», de dire le vétérinaire de 36 ans, qui traite les animaux de compagnie des familles eustachoises.
Le docteur Mihai Sauciuc n’a pas l’intention de retourner en Roumanie. Il réside à Laval‑Ouest et il est maintenant l’heureux père d’un garçon de trois ans et d’une fille d’un an et trois mois. «Je suis venu au Québec pour toujours», termine‑t‑il.

Un Roumain québécois pour soigner nos animaux domestiques

Publié au lendemain d’une assemblée de consultation portant sur les programmes particuliers d’urbanisme (PPU) en voie d’être intégrés au plan d’urbanisme municipal, et à laquelle quelque 160 personnes ont assisté, le texte mentionne que «non seulement son projet n’a pas obtenu l’adhésion, mais c’est plutôt une foule de critiques teintées de cynisme et dénonçant l’absence de son processus démocratique qu’il (le maire) a récoltées».
Or, soutient en substance le maire, l’avis des citoyens a été pris en compte, et ce, dès le départ, à preuve les nombreuses modifications apportées, entre autres au projet de la 28e Avenue. «On a fait un énorme travail pour accommoder les gens qui habitent déjà ce secteur», soutient‑il.
Même son de cloche pour le secteur Grand-Moulin dont le PPU sera modifié, par exemple, afin de retirer la possibilité d’y construire des townhouses au profit des duplex et des semi-détachés. «On veut que la transformation de ce secteur se fasse avec une plus‑value. Sans compter que les critères architecturaux seront extrêmement sévères», insiste‑t‑il.
Le problème, poursuit‑il, c’est qu’une poignée de citoyens ne veulent pas être consultés; ils veulent décider. «Consulter, ça veut dire consulter. Les gens sont libres d’exprimer leur accord ou leur désaccord», nuance‑t‑il.
Augmenter les revenus
À la base, le travail de réflexion qui a façonné les PPU qui, à leur tour et ultimement, modifieront le plan d’urbanisme de la Ville, explique le maire, provient de la nécessité pour Deux-Montagnes d’augmenter ses revenus. «On doit trouver une façon d’augmenter nos revenus et le seul moyen, c’est de redévelopper notre ville», croit‑il.
Vieille ville, dépourvue de commerces et d’industries, Deux-Montagnes fait aujourd’hui face à des infrastructures désuètes et laissées pour compte depuis plusieurs décennies. «On doit impérativement les renouveler et pour ce faire, il faut trouver de l’argent. En ce qui me concerne, la seule chose que je veux, c’est que Deux-Montagnes s’en sorte», a‑t‑il fait valoir.
Las de se battre pour ce dossier auquel il croit pourtant fermement, M. Lauzon a terminé en indiquant qu’il appartiendra au conseil municipal formé lors des élections du 3 novembre prochain d’assurer la suite des choses, lui‑même ayant choisi de ne pas se représenter.
Mais avant, la période de consultation se poursuit jusqu’à la fin juillet. Les citoyens sont donc invités à faire part de leurs doléances ou commentaires par écrit à ppu@ville.deux-montagnes.qc.ca sur les deux projets de PPU, soit celui de l’entrée est de la ville et celui du secteur Grand-Moulin et chemin d’Oka. Le premier projet de règlement 1504 (concordance) sera déposé pour approbation finale lors de la séance ordinaire du conseil municipal du 8 août prochain.