Chef patrouilleur D’Arbre en arbre pour une troisième année, Marilou Coursol est elle-même une adepte de ces défis en hauteur. «On fait les parcours tous les matins afin de s’assurer que tout est en place et que les équipements sont sécuritaires», indique-t-elle.
Du reste, comme l’indique Mme Coursol, l’aspect sécuritaire est pris très au sérieux par les patrouilleurs D’Arbre en arbre. D’abord du fait que les participants sont reliés à une corde de vie en tout temps grâce à deux mousquetons, eux-mêmes attachés au harnais de sécurité obligatoirement revêtu au moment de franchir l’entrée, ensuite par les zones d’échappatoire retrouvées sur tous les parcours. «Peu importe la situation, le participant peut descendre à tout moment», assure-t-elle.
Dans les cas plus extrêmes, advenant que le participant fige alors qu’il se trouve en hauteur et ne puisse plus bouger, les patrouilleurs sont tous compétents pour aider à l’évacuation de la personne. «Nous recevons une formation chaque année à ce niveau, en plus d’une formation en premiers soins», précise-t-elle.
Les parcours
Une fois les règles de sécurité bien établies et comprises, D’Arbre en arbre devient une pléiade de défis pour tous ceux et celles qui souhaitent s’y aventurer, et ce, dès l’âge de trois ans. On trouve d’abord le parcours Écureuil, réservé aux 3 à 6 ans, ensuite le parcours Aventuriers, pour les 7 à 11 et enfin le parcours junior/adulte. Tous ces parcours, accessibles selon la grandeur, sont regroupés selon un code de couleur, vert, bleu, rouge ou noir, représentant le degré de difficulté et la hauteur, les plus hauts parcours pouvant atteindre jusqu’à 33 pieds. «Tout le monde peut réussir nos parcours. D’ailleurs, la mission du parc est d’attirer les familles, les enfants comme les adultes», souligne encore Mme Coursol.
Ouvert à l’année, été comme hiver, D’Arbre en arbre offre aussi la possibilité d’effectuer les parcours de nuit, avec lampe frontale, ou non, au choix du participant. Seule condition? Réserver sa place, peu importe le moment de l’année.
Autre avantage D’Arbre en arbre Mirabel, sa location, à même le parc du Domaine-Vert, vaste parc forestier situé en milieu urbain qui propose également, hébergement, restauration et activités, telles la piscine, les jeux d’eau, un mur d&#8217;escalade, un sentier écologique, des terrains de sport, des terrains de jeux, une piste cyclable, des sentiers pédestres et autres.
Pour en savoir davantage, ou pour réserver votre parcours, visitez le [www.arbreenarbre.com].

Vivre l’aventure D’Arbre en arbre en famille

C’est donc un bilan mi-figue, mi-raisin que les organisateurs ont dressé au lendemain de cette 24e édition du festival Arts en fête qui s’est déroulée du 21 au 24 juin dernier, dans le Vieux-Saint-Eustache, autour du manoir Globensky, du moulin Légaré et du Centre d’art La petite église.
«Pour ma part, j’ai trois «fleur de lys» à décerner, si je peux me permettre. Un premier au personnel technique qui a fait en sorte que les spectacles aient lieu, malgré la pluie du samedi 22 juin et du lundi 24 juin. Un deuxième pour le magnifique feu d’artifice que nous avons eu. Et un troisième à la nouvelle scène L’ÉVEIL–LA CONCORDE qui a permis d’animer le site en après-midi», a indiqué le conseiller municipal Raymond Tessier, également président de la Corporation des fêtes de Saint-Eustache. Il a aussi ajouté avoir, encore cette année, apprécié la qualité de l’ensemble des spectacles, des expositions et des activités au programme.
Ce dernier a évidemment eu de bons mots pour les courageux spectateurs qui ont assisté, le samedi soir en particulier, aux spectacles de l’Eustachois Mario Chenart – une heureuse découverte pour plusieurs – et de Zachary Richard qui s’est sans doute cru dans ses bayous de la Louisiane, alors que la pluie tombait sans arrêt. Ceux et celles qui étaient présents ont d’ailleurs vécu un beau moment quand Zachary Richard, lors de son rappel, a invité son petit-fils handicapé âgé de 12 ans, prénommé Émile, à venir chanter et jouer de l’harmonica avec lui sur scène, pour la pièce J’aime la vie.
Plus tôt, en après-midi, la pluie avait aussi obligé les organisateurs à déplacer, plutôt qu’à l’annuler, le spectacle de Steve Hill, initialement prévu sur la scène extérieure L’ÉVEIL–LA CONCORDE, au Centre d’art La petite église. Les spectateurs présents n’ont pas été déçus de la performance du flamboyant guitariste.
Pourtant, cette 24e édition du festival Arts en fête avait fort bien débuté, le vendredi 21 juin, alors que les organisateurs ont présenté le trophée Hommage, remis par le festival Arts en fête, à l’Eustachois Stéphane Pilon, avant que lui et ses musiciens n’amorcent leur spectacle. Immédiatement après, devant une foule nombreuse et joyeuse de profiter d’une chaude soirée, Robert Charlebois est venu célébrer ses 50 ans de carrière, interprétant plusieurs de ses succès, de Dolorès à Fu Man Chu, en passant par Lindberg, Les talons hauts, Les ailes d’un ange et The Frog Song.
Si la journée du samedi est presque à oublier, celle du dimanche 23 juin aura été plus satisfaisante, alors que le soleil s’est décidé à être de la fête. Cela s’est traduit par une foule beaucoup plus nombreuse, surtout en soirée, où celle-ci a eu droit à un mémorable feu d’artifice qui a presque donné un torticolis à certains, et à une performance tout en décibels de l’auteur-compositeur et interprète Dumas.
Mais, malheureusement, la pluie s’est invitée en fin de soirée, alors que les D.J. Mr Nokturn et Max Mayson amorçaient leurs prestations sur tables tournantes. Cela n’a cependant pas empêché de très nombreux jeunes à danser sous la pluie!
La journée du 24 juin, avec les activités familiales le matin et en après-midi, aura été quelque peu épargnée du mauvais temps, mais vers 17 h, les éclairs et la pluie auront à nouveau causé quelques maux de tête aux organisateurs. Ce qui n’a, par contre, pas empêché Karim Ouellet et Monseigneur Vachon de monter sur la grande scène devant, il est vrai, une poignée de spectateurs.
S’il est encore trop tôt pour mesurer financièrement les impacts de ces deux jours de pluie, Raymond Tessier s’est fait rassurant en indiquant que d’autres sources de revenus sont à venir, entre autres, avec la tenue de la soirée vins et fromages, ainsi que la tenue d’un spectacle-bénéfice que donneront Michel Warren et ses amis musiciens, le 23 novembre prochain.
C’est donc dire que la 25e édition du festival Arts en fête est déjà à l’agenda du comité organisateur qui invite d’ailleurs la population à lui communiquer commentaires et suggestions sur Facebook, à l’adresse [www.facebook.com/Lapetiteeglise].

Un bilan mi-figue, mi-raisin pour les organisateurs

Ces jeunes ont été référés par Emploi-Québec à l’organisme Carrefour jeunesse-emploi (CJE) de la MRC de Deux-Montagnes, soit pour un retour à l’école ou au travail. C’est ainsi que des intervenants du CJE ont encadré les neuf jeunes pour le démarrage et la gestion d’une entreprise.
Le projet Jeune Coopérative de jeunes en action vise à ce que ses membres mettent sur pied une coopérative entièrement dirigée par les participants, et ce, du début à la fin. La création, l’accréditation de coopérative par le Conseil québécois coopération et mutualité (CQCM), la conception, la production et la mise en marché des bijoux (bracelets, colliers et autres) faits à la main, sont assurés par ses membres.
Afin d’arriver à leur but, les administrateurs de la coopérative ont mis en place divers comités: production, marketing, financement et ressources humaines. Chacun d’entre eux s’occupant de tâches bien précises à l’intérieur de la coopérative.
«À partir du mois de mai, les jeunes ont eu une formation pour créer leur coopérative. Ils ont décidé de faire des bijoux. Il faut remercier la Caisse Desjardins de Saint-Eustache–Deux-Montagnes qui a financé le matériel», de dire l’intervenante jeunesse Véronique Gagnon.
«Ils ont appris comment faire un conseil d’administration, un comité de travail, la distribution des tâches égalitaires et le processus de décision démocratique», a ajouté Lysanne Croteau, agente de promotion à l’entrepreneuriat collectif jeunesse de la Coopérative de développement régional Outaouais-Laurentides.
De son côté, la présidente de la coopérative, Jessica Gauthier, a adoré son expérience: «Nous avons développé l’esprit d’équipe, la persévérance et le sens de l’organisation. J’aimerais partir une autre coopérative parce que tout le monde est son propre patron.»
C’est Keven Charbonneau, vice-président de la coop, qui a eu l’idée de faire une petite entreprise de bijoux. «Nos bijoux, dit-il, sont faits à la main avec des plumes, des billes, des pierres et du verre. Ils sont fabriqués sans nickel et sans plomb pour ne pas causer d’allergies à nos clients.»
La coopérative Multi Bijoux aura son point de vente au centre commercial Place Saint-Eustache. En fait, les jeunes auront une table de vente à chaque extrémité du centre commercial, et ce, jusqu’au 16 juillet. Les gens peuvent aussi s’informer et faire des commandes en écrivant à l’adresse électronique multibijoux@hotmail.com.
Cet autre projet créé par un groupe de jeunes fait la fierté du CJE, qui a pour mission de guider et d’accompagner les jeunes de 16 à 35 ans, de la région, dans leur cheminement vers l’emploi et les études, en offrant des services gratuits en recherche d’emploi, en orientation, en entrepreneuriat et par l’entremise de différents projets d’intégration au marché du travail.
En 2012-2013, ce sont 1 183 jeunes qui ont bénéficié des services de l’organisme. Le CJE compte huit ressources spécialisées et s’implique dans la communauté depuis 1997. Il est également membre du Réseau des Carrefours jeunesse-emploi du Québec.