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Vent d’est – 25 novembre 2009

Vent d’est – 25 novembre 2009

Publié le 24/11/2009

Non à la coupe d’arbres

Les citoyens du quartier de Fontainebleau et du secteur de Paul-Albert, dans le district de la Renaissance, à Blainville, se sont mobilisés pour dénoncer une coupe d’arbres dans un boisé de Fontainebleau, à proximité du futur projet de développement résidentiel Chambéry.
«Les citoyens de Blainville sont sous le choc. Ils désirent mettre fin à un carnage de centaines d’arbres situés dans le quartier Fontainebleau, à Blainville, secteur rue Paul-Albert et adjacent au nouveau projet résidentiel Chambéry, de plus de 2 000 maisons et soi-disant vert, dans le secteur voisin», peut-on lire dans un communiqué émis par le comité de citoyens.

Situé dans un secteur cossu de Blainville, le terrain où a eu lieu la coupe d’arbres est une propriété d’Hydro-Québec. La société d’État y possède deux lignes électriques. La superficie totale est de 38 000 mètres carrés. «La Ville de Blainville a signé un bail d’une année pour le terrain, avec possibilité d’offre d’achat. Ce sont des demandes qu’on accueille régulièrement», explique Sophie Lamoureux, responsable des relations avec le milieu, secteur Basses-Laurentides pour Hydro-Québec.

Dans ce type de projet, le promoteur est responsable d’obtenir les autorisations pour effectuer les travaux. «Nous avons toutes les autorisations qu’il faut pour aller de l’avant dans le projet d’installation d’un bassin de rétention d’eau», explique Paul Allard, directeur général de la Municipalité. Selon les explications fournies, la Ville serait en train de négocier avec la société d’État pour l’achat du terrain qui est évalué à 40 000 $. Le bassin de rétention aura une superficie de 10 750 mètres carrés, une profondeur moyenne de 1,5 mètre, une hauteur maximale de 2 mètres, et il sera clôturé.

31 500 $ pour le cancer
À l’été 2008, Marc-Antoine Arseneau, alors âgé de 14 ans, décidait d’emboîter le pas à son père, le conseiller municipal de Sainte-Thérèse Vincent Arseneau, en prenant part à son projet intitulé Québec à pied, une marche en deux temps, de Sainte-Thérèse à Québec, puis de Québec à Chandler, derrière laquelle se cachait, parmi d’autres motivations, une cause: celle de la recherche pour le cancer. Deux étés et plus de 1 000 kilomètres plus tard, la marche aura donc aussi permis au père et à son fils de remettre plus de 31 500 $ à l’Institut du cancer de Montréal, une cause à l’origine choisie par Marc-Antoine. En hommage au geste et surtout à l’engagement social des deux hommes, l’Institut du cancer de Montréal, par la voix de son président Raymond Garneau, vient d’annoncer la création de la bourse Marc-Antoine-Arseneau visant à encourager les jeunes à s’orienter vers les études scientifiques et la recherche. Destinée aux étudiants de la polyvalente Sainte-Thérèse et plus particulièrement aux finissants de la 5e secondaire, la bourse sera disponible dès cette année et se poursuivra en 2010-2011. L’étudiant qui finira son année avec la meilleure note en sciences – tout en décidant de poursuivre des études en sciences de la santé au niveau collégial – aura le mérite de recevoir cette bourse.

Pour en savoir davantage, visitez le www.quebecapied.com .