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Vent d’est – 12 janvier 2011

Vent d’est – 12 janvier 2011

Publié le 11/01/2011

Listes d’attente, vaccination, soins palliatifs et consommation

Dans le sillage des rencontres informatives organisées par le CSSS Thérèse-De Blainville (à raison d’un minimum de quatre par année), ce sont quatre points précis qui figuraient à l’agenda de plusieurs gestionnaires, soit Michel Hébert, responsable de la planification et organisation des services, André Poirier, Robert Dean, Michèle St-Pierre et Manon Léger, chef de l’unité des soins palliatifs. D’abord, on nous informait que les délais moyens pour les gens en attente d’un 1er service ont diminué au cours des derniers mois. Avoisinant les 1 000 patients consignés sur une liste d’attente il y a quelques mois, ils étaient de 859 en date du 6 novembre 2010. Cette baisse s’explique, entre autres, par l’arrivée de nouveaux employés tels qu’infirmières, travailleurs sociaux et psychoéducateurs. Durant la période de vaccination du 3 novembre au 5 décembre, 500 clients par jour ont été vaccinés pour un grand total de 5 300 personnes en tout. Une rapide vérification au sein de l’équipe a conclu au succès électronique de cette première clinique, puisque 57 % des usagers ont pris leur rendez-vous via Internet contre 43 % qui se sont tournés vers le téléphone. La population du réseau local de services (RLS) Blainville a consommé en 2008-2009 l’équivalent de 242 lits par jour à l’hôpital; 76 % de ces épisodes hospitaliers concernent la médecine et la chirurgie, 13 % l’obstétrique, et 2 % la psychiatrie. Avec ses huit lits, l’unité compose, dans 98 % des cas, avec une clientèle atteinte de cancer où les pronostics de vie s’échelonnent entre quelques jours à moins de trois mois. La clientèle priorisée provient davantage du domicile du patient que de l’hôpital, puisque celui-ci obtient déjà des soins médicaux.

Programme pour enfants amputés

Parce qu’il faut sensibiliser les enfants à la prudence, Tammy Ruel, 6 ans, et Audrey Dagenais-Soufflet, 20 ans, deux adhérentes au Programme pour enfants amputés (Les Vainqueurs) de l’Association des Amputés de guerre, ont livré un témoignage devant de nombreux écoliers de l’école Saint-Pierre, à Sainte-Thérèse. «L’Association vient en aide aux gens à qui il manque un membre, comme un doigt, une jambe, etc.», a expliqué Audrey Dagenais-Soufflet, qui est née sans main droite. «De plus, le programme nous permet de parler de nos différences.»

Au moyen d’un court-métrage relatant les accidents dont ont été victimes des enfants, le documentaire a mis en relief les endroits dangereux à éviter ainsi que la machinerie qui a entraîné bon nombre d’accidents.

Sachez que l’Association des Amputés de guerre s’affaire également à offrir prothèses ou appareils sophistiqués pour permettre aux enfants de vaquer tant à leurs loisirs qu’à leurs activités sportives.