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<strong>Usine de filtration à Oka: Le maire suppléant réfute les propos de l’ancien maire Patry</strong>

Le maire suppléant

Usine de filtration à Oka: Le maire suppléant réfute les propos de l’ancien maire Patry

Publié le 21/02/2014

Surpris par les critiques de l’ancien maire Yvan Patry à l’endroit de l’administration Lalonde concernant le dossier de l’usine de filtration, le maire suppléant d’Oka, Yves Lavoie, a tenu à faire savoir que les travaux de mise aux normes avaient préalablement été mis de l’avant sous sa gouverne.

Dans un communiqué publié plus tôt cette semaine, M. Lavoie s’est montré très clair à l’endroit du prédécesseur du maire Lalonde. «Je trouve malheureux que mon ex‑collègue puisse faire des affirmations qui ne tiennent pas compte des orientations claires que son conseil municipal a prises dans le dossier de l’eau potable à Oka de 2003 à 2009. Je peux affirmer qu’il a lui-même posé les premiers jalons menant à la mise aux normes de l’usine d’eau potable. Et les membres du conseil actuel qui étaient en poste à l’époque étaient unanimes dans cette orientation», assure Yves Lavoie.

Dans une entrevue accordée à un autre journal, Yvan Patry affirmait avoir jadis privilégié l’idée de creuser un troisième puits au parc d’Oka pour desservir la population en eau potable et avoir même reçu la confirmation du ministère de l’Environnement quant à cette possibilité.

Or, M. Lavoie affirme avoir mis la main sur la correspondance tenue en 2003 entre l’ancien maire Patry et la vice-présidente de la Société de la faune et des parcs du Québec, Claudette Blais, où celle‑ci souligne qu’il n’est point question de permettre l’exploitation d’un nouveau puits.

Dès ce moment, il était clair pour les membres du conseil de l’époque de regarder d’autres options pour assurer l’approvisionnement en eau potable de la municipalité, spécifie M. Lavoie. «J’aimerais mentionner qu’en 2005, le conseil municipal de l’administration Patry a réitéré son accord aux conditions de la lettre de madame Blais, incluant le fait de ne pas souscrire à l’ajout d’un troisième puits pour les besoins futurs de la municipalité», souligne‑t‑il.

Toujours selon M. Lavoie, c’est ainsi que le maire Patry s’est tourné vers l’usine de filtration, envisageant sa mise aux normes et son agrandissement. Il a autorisé deux offres, l’une pour l’étude préparatoire de conformité de l’usine de production d’eau potable, puis l’autre pour la révision des coûts du projet de la mise en conformité de l’usine de production d’eau potable, incluant une assistance pour la préparation d’une demande d’aide financière.

«Je souligne que la demande d’aide financière amorcée en 2008 par l’administration Patry leur a été accordée par le gouvernement en partie au cours de cette même année alors que la balance l’a été en 2011, à l’administration Lalonde. Sous l’administration Patry, comme j’étais à la table du conseil en 2008, je peux affirmer, comme d’autres collègues de l’époque, que nous options majoritairement pour la mise aux normes. D’ailleurs, nos résolutions du conseil municipal à l’époque sont unanimes», fait remarquer M. Lavoie.

Aux dires du maire suppléant, Yvan Patry aurait dû observer son devoir de réserve dans ce dossier ou tout au moins donner l’heure juste.