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<strong>Une ascension des plus rapides pour Jean-François Fortin</strong>

Jean-François Fortin espère être associé au hockey pendant encore au moins les 15 prochaines années.

Une ascension des plus rapides pour Jean-François Fortin

Publié le 27/09/2013

Après avoir min fin prématurément à sa carrière de hockeyeur en raison de problèmes récurrents au bas de l’abdomen, à son retour de l’Europe il y a de cela 3 ans, Jean-François Fortin effectuait des approches pour se dénicher un boulot à temps plein comme intervenant au hockey.

Quelques mois après, le club de hockey midget AAA des Vikings de Saint-Eustache, par l’entremise de Dave Thériault, vice-président hockey et entraîneur-chef, l’embauchait à titre d’assistant-entraîneur. Fait étonnant, parmi ses responsabilités durant sa première saison avec les Vikings, l’ancien défenseur qui a évolué brièvement dans la Ligue nationale, conseillait les attaquants derrière le banc. Après deux ans d’apprentissage, à la suite des excellentes recommandations de la part de Patrick Boileau, Martin Brochu et de Dave Thériault, il était invité à passer l’entrevue, dans l’espoir de remplacer Stéphane Matteau, en tant qu’adjoint-entraîneur avec L’Armada de Blainville-Boisbriand.

«Même si je connaissais Joël Bouchard pour avoir travaillé à l’académie qui porte son nom, il reste qu’il fallait que la chimie du «coaching» et de l’approche avec les joueurs cliquent de part et d’autres. Visiblement, mes réponses et mon profil ont plu à Joël et à Jean-François Houle», précise Fortin.

Superviser les attaquants

Pour avoir atteint la Ligue canadienne aussi rapidement (qui comprend les circuits de hockey junior les plus réputés au monde), il ne remerciera jamais assez publiquement Dave Thériault. En côtoyant ce bourreau de travail, le sujet de ce reportage a appris énormément à l’observer et à le seconder. Ainsi, lorsque l’opportunité s’est présentée avec L’Armada, il se sentait prêt à faire face à la musique. D’ailleurs, en plus de travailler étroitement avec les attaquants, il a obtenu le poste de directeur de développement des joueurs.

«Pendant les parties, mon rôle consiste surtout à m’assurer que les gars s’en tiennent au plan de match. En ce qui concerne le développement des joueurs, c’est de garder un œil sur nos joueurs que nous avons repêchés, et qui n’endossent pas encore notre uniforme.»

L’importance de la communication

À 34 ans, Jean-François Fortin se sent encore près dès jeunes. Il tient mordicus à s’en tenir à un langage familier auprès des joueurs. Décrivant la communication comme l’un de ses principaux atouts, il a comme principe que ses protégés ont droit à la franchise, ce qui va de pair avec la philosophie de sa nouvelle organisation pour laquelle il bosse.

D’autre part, il dit ne pas craindre de mettre les heures nécessaires pour s’acquitter de ses tâches. «L’Armada est déjà reconnu pour la qualité de son encadrement et le fait que tous les joueurs possèdent une bonne éthique de travail. De toute façon, à ce niveau, tous les gars sont capables de bien patiner, bien tirer et bien passer. Ce qui fait la différence dans la recherche du succès et de la constance, c’est l’exécution des petits détails dans un jeu collectif à point dans toutes les phases de jeu.»

C’est un donc un homme heureux qui s’est confié à l’auteur de ces lignes récemment. Il souhaite d’ailleurs rester associé à L’Armada pendant plusieurs années, sa conjointe, étant impliqué dans un commerce familial à Mirabel.