Le Nage‑o‑thon a été organisé par Marie‑Hélène Thorn, sœur de Julie Thorn, et de Marie‑Hélène Proulx, toutes les deux sauveteuses à la piscine deux-montagnaise. L’événement est en lien avec le décès de Julie Thorn, 16 ans, le 21 février 2012, à la polyvalente Deux-Montagnes (PDM), lors de son cours d’éducation physique. Même s’il est impossible de déterminer si cela aurait permis de sauver l’adolescente, il n’y avait pas de défibrillateur dans l’établissement.
Le Fonds Julie Thorn est hébergé par la Fondation du Grand Montréal et l’argent ainsi amassé servira à l’achat de défibrillateur pour les écoles de la région et à organiser des formations de réanimation cardio-respiratoire (RCR) «afin d’éviter des incidents tragiques, tel celui subi par Julie Thorn», de préciser sa sœur, Marie‑Hélène.
Lors du Nage‑o‑thon, malgré le temps plutôt incertain, ce sont 22 nageurs qui se sont donc mouillés et ont fourni des efforts de 12 h à 16 h 50. Ils avaient une heure pour effectuer leurs longueurs. Parmi ceux‑ci, neuf ont réalisé 100 longueurs ou plus, soit une distance de 4 440 mètres ou plus.
Dans le cadre de cet événement, Pierre Bourdon, un nageur ayant effectué la Traversée du lac Saint-Jean il y a 50 ans, a exécuté 106 longueurs en une heure. Les organisatrices tiennent d’ailleurs à le féliciter de sa performance.
D’autres invités sont venus encourager les nageurs, soit Danièle Sauvageau, une native de Deux-Montagnes, associée à la cause, et le maire Marc Lauzon. La Ville de Deux-Montagnes a notamment participé financièrement à l’événement à la hauteur de 2 000 $.
Au total, un peu plus de 7 500 $ ont pu être recueillis grâce aux efforts des organisatrices, des partenaires et des nageurs participants. Cependant, c’est un montant de 10 000 $ qui devait être rassemblé afin de pouvoir l’utiliser pour l’achat de défibrillateurs. Les organisatrices ont donc décidé d’organiser d’autres activités de financement pendant l’année pour y parvenir.