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Un dimanche avec Éric Labelle

Éric Labelle

Un dimanche avec Éric Labelle

Publié le 19/04/2013

C’est un spectacle rempli d’émotions et d’humour que l’auteur-compositeur-interprète Éric Labelle a livré au Centre d’art La petite église de Saint-Eustache, dans le cadre des Dimanches en douceur présentés par le Service des arts et de la culture de la Ville de Saint-Eustache. À l’aise sur scène, il a interprété ses premières créations, accompagné de son contrebassiste Henry Wojcik, et cela, en présence de plusieurs fans et d’un nouveau public avide de le découvrir.

Autodidacte, Éric Labelle a été demi-finaliste en 2009 au prestigieux Festival international de la chanson de Granby. Il a également joué en première partie des spectacles de Plume Latraverse, Daniel Lemire, Renée Martel, Rachid Badouri, et tout dernièrement, de Laurent Paquin et du groupe Les B.B.

Cet auteur-compositeur-interprète natif de Saint-Eustache compose ses textes et sa musique depuis une vingtaine d’années. Il a maintenant à son répertoire une cinquantaine de chansons. Aujourd’hui, à l’aube de la quarantaine et père, il livre, entre autres, Un enfant pour toi, une belle ballade en hommage à sa fille, ainsi que Salut Marie, un hommage à la femme.

Ces deux compositions se retrouveront prochainement sur son premier CD, et ce, grâce à l’équipe de l’auteur-compositeur-interprète David Jalbert. «C’est un autre rêve qui se concrétise, comme ma prestation d’aujourd’hui au Centre d’art La petite église», a commenté l’artiste.

Il faut mentionner qu’Éric Labelle a une facilité à monologuer avant chaque composition, ce qui intéresse et captive son auditoire.

On peut également sentir à travers ses chansons, comme La complainte du travailleur, Régent, Pas de talent, et Le paresseux, que l’auteur exploite les personnages et les événements pour raconter avec humour ses histoires. Avec Repos amer, il effectue un point de rencontre entre deux peuples, en évoquant la Crise d’Oka. Les auditeurs ont particulièrement apprécié Le Vieux Chêne, chanson aux couleurs locales qui relate le drame du massacre de Jean-Olivier Chénier, l’un des chefs de la rébellion des Patriotes. Chanson ô combien émouvante qui prenait là, dans cette petite église de Saint-Eustache, toute sa signification. Une émotion que l’auteur a su interpréter à sa juste valeur et qui a transporté le public en des temps lointains, en 1837.

La chanson Arrache-moi pas, l’histoire d’un pissenlit qui veut survivre à l’été, s’est vu transformer en une nouvelle composition de l’artiste, à l’aide des mots de l’assistance, au final cocasse et original. Il a terminé après avoir offert trois rappels à un public ravi de sa matinée.

Un dernier Dimanche en douceur

Concernant le dernier Dimanche en douceur de la saison, il mettra en vedette, le 28 avril prochain, l’Harmonie de la Seigneurie-des-Mille-Îles, regroupant des élèves de 4e, 5e et 6e années des douze écoles primaires de Saint-Eustache et de Deux-Montagnes. De jeunes talents à découvrir!

Les billets pour cette représentation sont en vente dès maintenant au coût de 13 $, incluant léger goûter et café, au Service des arts et de la culture de la Ville de Saint-Eustache, dont les bureaux sont situés au 275, rue Saint-Eustache, tout à côté du Centre d’art La petite église. L’entrée est gratuite pour les jeunes âgés de 6 à 12 ans accompagnés d’un adulte. Renseignements et billetterie: 450-974-ARTS (2787) ou [www.lapetiteeglise.com].