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Sylvie D’Amours: remettre le Québec sur les rails

Sylvie D’Amours

Sylvie D’Amours: remettre le Québec sur les rails

Publié le 04/04/2014

Forte des 16 167 votes obtenus lors du dernier scrutin, l’équivalent de 36,35 % du suffrage exprimé à cette occasion, qui lui ont valu de terminer deuxième, et sûre qu’elle peut de nouveau compter sur cet appui, la candidate de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans la circonscription de Mirabel, Sylvie D’Amours, est fort confiante de l’emporter cette fois-ci, surtout avec le nouvel élan qu’a pris sa formation ces derniers jours.

«Pour moi, ça va super bien. Je suis toujours animée par le même optimisme. Même si les sondages nous donnaient 13 % pour l’ensemble du Québec, ce n’était pas le cas dans Mirabel. Ici, la base est solide. Et avec la remontée de 9 % que la CAQ a effectuée, selon les données du dernier sondage CROP, cela augure bien», d’indiquer, en entrevue avec nos journaux, la candidate caquiste.

Celle qui œuvre dans l’agrotourisme à Saint-Joseph-du-Lac reconnaît que les deux premières semaines de la campagne électorale ont été plus difficiles, car il y avait beaucoup d’indécis, ce qui n’est plus le cas cette fois à son avis.

Cela dit, la candidate caquiste souhaite maintenant, avec son chef François Legault, «sortir le Québec de la noirceur». Pour elle, cela passe nécessairement par l’économie. «Nous avons réussi, non sans difficulté, en passant par la Loi sur l’accès à l’information, à obtenir les vrais chiffres, et ce que la CAQ promet, entre autres, c’est une réduction de taxes de 1 000 $ d’ici 2017-2018, nous savons que cela est possible», d’assurer Mme D’Amours.

Et celle-ci de poursuivre: «Les gens veulent qu’on leur parle d’économie, des vrais enjeux, pas de ces guéguerres entre les deux vieux partis. Les Québécois, y compris ceux de la circonscription de Mirabel, sont surtaxés et n’ont pas les services auxquels ils ont droit. On veut redonner un souffle aux familles.»

Selon Mme D’Amours, la circonscription de Mirabel est plus particulièrement touchée par le manque de services en raison de sa forte croissance. «Il y a 4 800 nouveaux électeurs dans la circonscription par rapport au mois de septembre 2012, environ 2 800 à Mirabel et 1 800 à Sainte-Marthe-sur-le-Lac. C’est une croissance énorme, mais les budgets ne viennent pas avec. Il faut savoir qu’il y a 12 000 personnes qui n’ont toujours pas de médecins de famille. Certaines personnes doivent effectuer trois heures de route pour voir un médecin. Le service ne suit pas le citoyen. Ça n’a pas de sens», mentionne-t-elle.

Sur la question de la charte, la candidate caquiste estime que ce dossier aurait pu être réglé, mais que le Parti québécois (PQ) a voulu en faire un enjeu électoral. «Les gens en veulent une, mais pas comme celle que Mme Marois propose», de soutenir Mme D’Amours.

Pour elle, par ailleurs, la politique de souveraineté alimentaire dont elle se réjouissait n’est finalement qu’un leurre: «Imaginez, on a accordé un contrat de cinq ans à une entreprise des États-Unis pour le service alimentaire dans les écoles et les hôpitaux. Ce sont nos producteurs qui seront touchés.»

Questionnée, d’autre part, sur le dossier de la gare à Mirabel, Mme D’Amours estime qu’il est temps «de mettre le pied à terre et de régler, dix ans plus tard, ce dossier». «Laissons les experts décider du site, pas les politiciens. Ça prend une gare rapidement», insiste-t-elle.

Au cours des prochains jours, Mme D’amours n’entend surtout pas diminuer la cadence. Au contraire, elle veut tout faire pour se faire élire avec un gouvernement caquiste. «C’est un travail de longue haleine et j’ai confiance en François Legault pour remettre le Québec sur les rails et effectuer enfin du changement», de conclure la candidate caquiste.