Cette décision aurait fait grand fracas puisque le maire n’aurait plus eu la majorité de quatre contre trois à la table du conseil.
«C’est faux», a affirmé sans sourciller Mme Bigras lorsqu’on lui a posé la question. «Nous avons des opinions différentes. Je suis d’une autre génération et je ne suis pas toujours d’accord avec ce qu’il propose», indique-t-elle.
Le sujet de discorde est le règlement d’emprunt de 450 000 $ pour la réfection du parc Moir, projet qui a avorté à la suite d’une séance de signature de citoyens en défaveur. «Les gens m’écrivaient parce qu’ils ne comprenaient pas pourquoi j’étais d’accord avec ça. J’étais en désaccord. Ça s’est avéré que j’avais raison. Les citoyens ont parlé et m’ont donné raison. Mon opinion était celle des citoyens que je représentais, soutient-elle. Je trouve qu’il y a beaucoup de bâtisses à réparer en priorité plutôt que d’emprunter pour un parc.»
La conseillère, qui a travaillé avec Marc Lauzon pendant 10 ans chez Re/Max, assure que le maire la respecte beaucoup. «J’aime trop mon travail de conseillère pour démissionner», assure-t-elle, confirmant que si le projet avait été approuvé, elle aurait fortement songé à quitter le parti de Marc Lauzon.