logo journal leveil
icon journal
<strong>Souper dans le noir 2014: 45 000 $ pour la Fondation MIRA</strong>

Fondateur de la Fondation MIRA

Souper dans le noir 2014: 45 000 $ pour la Fondation MIRA

Publié le 11/04/2014

La quatrième édition du Souper dans le noir a une fois de plus connu un vif succès, le 28 mars dernier, alors que 313 invités ont pris part à la soirée. Avec pour comité organisateur le même quatuor qu’à l’habitude, nommément Sophie Blanchette, Michel Langlois, Rolland Quenneville et Simon Farsa, la soirée s’est déroulée sous la coprésidence d’honneur de Daniel Goyer, député sortant de Deux-Montagnes, et Jonathan Goyer, des Résidences funéraires Goyer, à la salle communautaire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.

Au final, et grâce aux deux encans, silencieux et crié, la soirée aura permis d’amasser 45 000 $, portant ainsi à 121 500 $ la somme totale remise à l’organisme depuis la première édition, en 2010.

«Parmi toutes les causes, j’ai choisi celle‑là. Nous sommes chanceux de voir la beauté du monde. La Fondation MIRA est importante pour ceux qui n’ont pas cette chance», a indiqué Daniel Goyer. «MIRA a besoin de bénévoles et de gens comme vous pour des levées de fonds comme ce soir. C’est à chacun de vous que je lève mon chapeau ce soir», a renchéri Jonathan Goyer.

Éric Saint‑Pierre

Parmi les invités, s’en trouvait un de marque, Éric Saint-Pierre, fondateur de la Fondation MIRA. «J’aime les chiens et je souhaitais leur trouver une cause», raconte‑t‑il. Ainsi sont nés les premiers chiens-guides MIRA, en 1981, destinés aux personnes non‑voyantes.

Trente-trois ans plus tard, M. Saint‑Pierre se réjouit de la notoriété acquise par MIRA, une fondation qui s’est bâtie au fil des années à coup de dons de 2 $, souligne‑t‑il. «Nous ne bénéficions d’aucune subvention. Des soirées comme celle de ce soir, c’est notre pain et notre beurre», ajoute‑t‑il.

Depuis une dizaine d’années, MIRA forme aussi des chiens pour les enfants autistes. «Les enfants aveugles et les enfants autistes ont un point en commun: ils sont des enfants», dit‑il. Si le chien MIRA facilite la vie des enfants aveugles depuis au‑delà de 30 ans, il change aussi, pour le mieux, celle d’un enfant autiste. «Une réelle relation se crée entre l’enfant et son chien», fait‑il valoir.

Chaque année, parmi les quelque 350 à 400 chiens «produits» par MIRA, environ 200 sont minutieusement attribués à des personnes non‑voyantes, adultes et enfants, à des enfants TED (trouble envahissant du développement) ou à des personnes handicapées physiques. «Chaque cas est unique. Chaque chien aussi. Et puis c’est comme à l’université, on n’est pas tous admis en médecine», de philosopher M. Saint‑Pierre.

Fier du chemin parcouru depuis les premiers balbutiements de la Fondation, fier aussi de voir que les Québécois se sont approprié sa fondation et que «de plus en plus de gens connaissent MIRA», M. Saint‑Pierre, qui y travaille toujours, affiche un bel optimisme face à l’avenir.

«La relève est là et elle est belle. Ce que j’aime, c’est de voir ces jeunes qui sont capables de bénéficier de notre expérience et de l’appliquer avec discernement. Vous savez, MIRA appartient à tous les Québécois», a‑t‑il conclu.

Précisons qu’il en coûte 33 000 $ pour former un seul chien MIRA. Pour en savoir davantage, visitez le site Web de la Fondation, à l’adresse [www.mira.ca].