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Sophie Venne et Emmanuelle de Rouville: Deux amies exposent à l’atelier Le 34

Sophie Venne et Emmanuelle de Rouville

Sophie Venne et Emmanuelle de Rouville: Deux amies exposent à l’atelier Le 34

Publié le 31/03/2014

C’était soir de vernissage à l’atelier Le 34, le vendredi 14 mars dernier, qui a accueilli une toute nouvelle exposition mettant en vedette les œuvres d’Emmanuelle de Rouville et de Sophie Venne.

Petit, mais chaleureux et accueillant, l’atelier Le 34, qui a pignon sur rue dans le Vieux-Saint-Eustache, foisonne d’activités. Quand ce ne sont pas les artistes locataires qui y créent, ce sont les visiteurs qui s’y amènent pour découvrir les œuvres picturales qui longent les murs de cet endroit qui loge dans un bâtiment patrimonial, la maison Paquin, construite vers 1840. Un magasin et une tour centrale s’y sont ajoutés vers 1890.

Plus d’une centaine de curieux ont ainsi foulé l’espace de création, où l’on pouvait voir en détail les 13 toiles d’Emmanuelle de Rouville sur le thème de l’urbanité et la vingtaine d’œuvres de Sophie Venne qui a plutôt exploré celui de la fertilité.

Rien en commun entre elles, sinon l’amitié qui lie les deux artistes.

Dans un style très contemporain, l’artiste de Rouville explore, pour une, l’exploitation du territoire. No vacancy, Droite urbaine, Tête en chantier, tel est le genre de sujet qui l’inspire lorsqu’elle pose son pinceau sur ses toiles, pour en former une série de longues lignes droites qui les caractérisent et sur lesquelles se juxtaposent des collages.

Cet ensemble de formes structurées n’a rien d’étonnant et est d’ailleurs bien représentatif du développement urbain tel que l’imagine l’artiste. «L’urbanité, ça nous entoure. C’est partout, on ne peut y échapper», explique tout simplement celle qui s’adonne à la peinture depuis l’adolescence.

C’est aussi à la même époque de sa vie que Sophie Venne a, de son côté, découvert l’art pictural. Devenue depuis enseignante en arts à l’école Armand-Corbeil, à Terrebonne, elle poursuit sa carrière de peintre en parallèle à sa vie professionnelle.

S’exprimer sur la fertilité lui était nécessaire. N’ayant pas pu avoir d’enfant, c’est toute une série de deuils qu’elle illustre sur ses tableaux: la famille, l’enfant. Inconsciemment ou pas, l’artiste exploite son thème en répétant les courbes d’une toile à l’autre.

Il est à noter que l’exposition en question est terminée, mais que plusieurs oeuvres d’artistes sont accrochées en permanence à l’atelier Le 34 situé justement au 34, rue Saint-Eustache, à quelques pas de l’église Saint-Eustache. Pour d’autres renseignements: [www.facebook.com/pages/Le-34-GalerieAteliers].