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Socialiser selon Solange Lamontagne

Photo Michel Chartrand – La présidente du Club de pétanque de Deux-Montagnes, Solange Lamontagne, aime faire cette activité pour son côté social.

Socialiser selon Solange Lamontagne

Publié le 28/06/2012

Qui n’a jamais profité d’un week-end en camping pour jouer à la pétanque, ou encore, disputé un de ces matchs avec ses grands-parents? Mais, saviez-vous que ce loisir attire nombre d’adeptes, particulièrement à Deux-Montagnes?

Le club de pétanque de Deux-Montagnes regroupe 90 membres divisés en 18 équipes. L’activité est si populaire que le club peut compter sur une quinzaine de réservistes. Selon la présidente du club, Solange Lamontagne, le nombre de terrains est malgré tout, suffisant. «La clientèle est vieillissante. Nous perdons quelques joueurs chaque année. Seulement quatre joueurs voudraient bien se tailler une place au sein d’une équipe régulière», indique-t-elle.

Fondé le 2 août 1988 par, notamment, Charlemagne Barbe, un joueur octogénaire toujours actif, le club est formé d’à peine un peu plus de femmes que d’hommes. Ils proviennent majoritairement de Deux-Montagnes, mais également de Saint-Eustache, Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Saint-Joseph-du-Lac, Pointe-Calumet, Saint-Augustin et Oka. Selon Mme Lamontagne, la moyenne d’âge se situe autour de 70 ans, mais le joueur le plus âgé en a 91.

Lors d’une saison régulière, les équipes jouent 15 fois à raison d’une fois par semaine, les mardis soirs. Mais des joueurs se regroupent pour disputer des parties amicales. D’ailleurs, Solange Lamontagne joue au moins trois fois par semaine. «J’aime la sociabilité. Ça brise la solitude de la semaine. Physiquement, on dépense de l’énergie à jouer à la pétanque. La boule est assez lourde. En plus, ça fait prendre de l’air», fait-elle remarquer.

Pour jouer, nul besoin de prendre de cours. Les joueurs s’initient à l’activité entre eux. Ceux qui souffrent d’arthrite se font aider par des coéquipiers. Si le tout semble se passer dans la camaraderie, les joueurs de pétanque sont particulièrement compétitifs. Il n’est pas rare que l’on note des accrocs entre eux. «Des fois, je dois jouer au modérateur», indique Mme Lamontagne.

Elle raconte que l’an passé, le club a changé les règles de jeu, modifications qui ont été difficiles à faire accepter à certains joueurs. Rappelons que l’objectif est de lancer les balles le plus proche possible du cochonnet. «Il faut lancer nos boules pour qu’elles arrivent entre nous et le cochonnet, explique-t-elle. Comme ça, si l’adversaire lance sa boule sur la nôtre, il va la faire avancer vers le cochonnet. Si notre boule se trouve plus loin que le cochonnet, il faudra lancer une boule sur celui-ci pour qu’il s’approche des autres boules de notre équipe.»

Solange Lamontagne espère que la pluie cessera de s’abattre sur la région les mardis soirs, autrement, le club n’aura d’autre choix que de prolonger ladite saison pour reprendre les matchs annulés.

Une présidente passionnée

Solange Lamontagne joue à la pétanque depuis 10 ans, lorsqu’elle a pris sa retraite comme infirmière. «C’est une activité sociale. Lorsqu’on entre dans le mouvement, on fait la rencontre de plein de gens», mentionne-t-elle. C’est donc tout naturellement qu’il y a neuf ans, elle s’est jointe au conseil d’administration du club pour prendre la présidence l’année suivante. Son mari y est également secrétaire-trésorier.

«Ça ne m’était jamais venu à l’idée de jouer à la pétanque», admet celle qui entend prendre sa retraite de la présidence, mais pas de la pétanque, cette année.