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<strong>S’entraîner à rigoler</strong>

Quelques-uns des participants de l’atelier de gymnastique du rire

S’entraîner à rigoler

Publié le 08/10/2013

«Vous venez de faire du jogging sans le savoir!», s’est écriée l’animatrice du Club du rire de Saint-Eustache, après avoir initié à sa gymnastique du rire les participants du Stressfest, organisé par l’organisme Planète sans stress, le 8 septembre dernier, dans les jardins du manoir Globensky. Une quarantaine de personnes ont appris à simuler des cascades de rires sous les directives entraînantes de la fondatrice du Club du rire de Saint-Eustache, Johanne Beaudriault.

Les familles rassemblées devant la scène du Stressfest, où Johanne Beaudriault s’esclaffait énergiquement, ont ri d’abord faussement, puis de bon cœur. Les regards échangés entre les participants ont rendu leur rire contagieux, comme à chaque atelier, souligne l’animatrice.

«La gymnastique du rire s’enseigne par de petits exercices qui visent à apprivoiser le rire sans humour ni comédie», explique Hélène Sévigny, qui donne des ateliers de rire, à Laval, et qui s’est associée à Johanne Beaudriault pour le partage de leur clientèle et de leurs idées. «On se sert du rire comme exercice, renchérit Johanne. Rire, ça amène la joie de vivre et la guérison du corps et de l’esprit.»

Inventée en Inde, par le docteur Madan Kataria, en 1995, la gymnastique du rire est bénéfique tant pour le système digestif que pour le tonus du corps et la libération de l’esprit. Rire libère de l’endorphine, hormone qui procure un sentiment de bien-être et d’euphorie. Les exercices effectués dans les ateliers de rire permettent aussi l’activation de la circulation sanguine et la facilitation de la digestion par la stimulation du diaphragme en contact avec les organes digestifs, en plus de faire travailler les muscles du thorax, du ventre du visage.

«Le corps ne fait pas de différence entre un rire sincère et un rire simulé. C’est un outil formidable et libérateur qui fait du bien à tous les systèmes, explique Hélène Sévigny. En plus, une fois que l’on connaît les exercices, on peut le pratiquer dix minutes par jour, dans l’auto ou en faisant la vaisselle, par exemple. Les gens qui s’entraînent augmentent leur confiance en eux et leur sourire a un impact sur leur entourage.»

Un atelier comprend des réchauffements, des exercices et une méditation du rire, qui laisse monter le rire naturel. Accessible à tous, puisque spontané pour l’être humain, rire peut aider à guérir des douleurs chroniques et remplacer quelques rencontres avec un professionnel de la santé mentale. «Dans une thérapie, on cherche à se débarrasser de nos idées noires, avance Hélène Sévigny. Avec le rire, on se donne du bonheur.» Johanne Beaudriault rappelle le dicton du docteur Kataria: «Il ne faut pas être heureux pour rire, il faut rire pour être heureux.»

Le prochain atelier du Club du rire de Saint-Eustache aura lieu au pavillon Boisé des moissons, le vendredi 20 septembre. Les participants qui désirent s’inscrire aux sept ateliers d’une heure, au coût de 50 $, peuvent contacter Johanne Beaudriault, par téléphone au 514-463-5706, ou par courriel au jo.an@videotron.ca.