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<strong>Savoureuses estivales</strong>

Savoureuses estivales

Publié le 13/08/2013

La légion de lecteurs de cette page m’interroge souvent à savoir ce qui inspire ces billets que je livre deux mercredis sur trois. Facile! Les inepties télévisuelles et radiophoniques m’interpellent peu ou prou pour la bonne raison que ce n’est généralement qu’en dégustant mon en‑cas de nuit que «j’en poigne un boutte». Par contre, la lecture des pages sportives, plus celles d’un journal que d’un autre, me fournit généralement tout le matériel à commentaire dont j’ai besoin. Plusieurs sujets me sont passés sous le nez durant les vacances de votre hebdo LA CONCORDE et c’est avec cet esprit encore vacancier que je les partage avec vous.

Un arbitre, la tête en moins

Vous pensez que nos arbitres de hockey, baseball ou soccer sont à plaindre pour ce que les méchants parents et partisans leur font subir. Lisez bien ce qui suit, tiré d’un article du journal français Le Parisien: «Scène d’horreur sur un terrain de foot. Un arbitre de football amateur brésilien d’à peine 20 ans a été décapité après avoir lui‑même poignardé un joueur qui n’acceptait pas son carton rouge, le dimanche 30 juin, dans le nord du Brésil, à Pio XII, dans l’État du Maranhão.» Faut dire que l’arbitre l’avait un peu cherché, mais quand même! Je ne sais pas si Kerry Fraser dans le confort de sa retraite a lu cette manchette, mais il y a fort à parier qu’il était très heureux d’avoir officié au Québec en cette soirée mémorable du but refusé à Alain Côté. Et dire que le Mundial aura lieu l’an prochain au Brésil; il semble qu’on rechercherait des volontaires parmi les arbitres.

Le fisc québécois

Ainsi donc, une des raisons qui auraient poussé notre bon Québécois «Vinnie» Lecavalier à préférer les Flyers au CH tiendrait au fait que le fisc américain est moins gourmand que celui de notre Belle Province. Ah bon! Si notre receveur général est vorace, notre carte‑soleil est, elle, par contre, très généreuse. Je miserais bien un p’tit 2 $ que, l’heure de la retraite sonnée, la famille Lecavalier se fera un grand plaisir de revenir au Québec pour profiter des largesses de son système de santé et d’éducation, sans compter que papa «Vinnie» n’aura aucune difficulté à trouver un emploi fort rémunérateur à RDS ou TVA Sport. Et Gérard Depardieu qui se fait traiter de tous les noms pour avoir déserté sa mère patrie pour la même raison!

Le lancer de l’urine

Ça ne s’invente pas et pourtant, c’est arrivé. Lors de la 11e étape du Tour de France, des partisans furieux que Mark Cavendish ait volontairement bousculé un cycliste néerlandais la veille ont arrosé d’urine le Britannique. On a vu bien des choses, dont des pieuvres sur la glace du Joe Louis Arena à Détroit et on savait que les Français avaient des madames-pipi, mais lancer de l’urine? Attention, Daniel Brière! Le fin mot de cette histoire revient toutefois à son compatriote Chris Froome: «Un individu qui fait ça, ça laisse un mauvais goût dans la bouche, un mauvais goût dans la bouche de Mark!»

Faire peur

Un autre qui ne s’invente pas, mais qui s’invite souvent dans les conversations, c’est bien Georges Laraque. Imaginez‑vous donc que le bon vieux Georges a des réserves sur l’embauche par le CH d’un autre George, Parros celui‑là. «Ce n’est pas un gars qui fait mal. C’est un gars qui a joué universitaire. Oui, il est tough, mais c’est un lutteur. Il va essayer d’emmener le gars par terre. Mais ce n’est pas un finisher Trois questions pour Georges; est‑ce un péché d’être universitaire, le but du jeu de hockey est‑il de faire peur à l’adversaire et finalement, à qui donc a‑t‑il fait peur durant son séjour à Montréal? Poser les questions, c’est y répondre!