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Sainte-Marthe-sur-le-Lac: Sonia Paulus en mode attaque

 Jean Bouchard

Sainte-Marthe-sur-le-Lac: Sonia Paulus en mode attaque

Publié le 18/10/2013

Critiquée par Gilles Boisvert pour sa décision d’approvisionner Sainte-Marthe-sur-le-Lac en eau potable via des puits, la chef de Nouvelle Option – Équipe Paulus, Sonia Paulus, attaque les capacités de gestionnaire de son adversaire politique à la mairie

Accusée de distribuer de l’eau qui pourrait être nuisible à la population, Mme Paulus réplique en ces termes: «Comme campagne de peur, j’ai rarement vu pire», a lancé en conférence de presse Mme Paulus, qui souligne que son administration s’est assurée de «remplir tous les critères».

«Je rappelle à l’ordre M. Boisvert et ses candidats indépendants pour qu’ils cessent d’apeurer les familles et les aînés du territoire, en tentant de créer une psychose avec l’eau potable dans le seul but de s’attirer des votes. Cette façon de faire est indigne de la part d’individus qui aspirent à un poste au conseil municipal.» Dans un dépliant distribué à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, M. Boisvert s’interroge, en effet, sur «l’impact sur notre état physique lorsque nous la buvons», en parlant de l’eau.

La mairesse sortante critique les chiffres publiés par M. Boisvert dans ses communications publiques. «Il vante sa présumée expertise des chiffres, mais on réalise qu’il n’y comprend rien, lui qui a pourtant siégé huit ans au conseil, en plus d’avoir été maire désigné pendant un peu moins d’un an. Il a réalisé ses savants calculs à partir de prévisions budgétaires plutôt que de se référer au budget réel. En s’appuyant sur des données inexactes, il nous donne un aperçu de ses capacités de gestionnaire municipal.» Pour sa part, Mme Paulus rappelle que, depuis l’arrivée de son équipe à la tête de l’hôtel de ville, la dette municipale est passée de 25 M$ à moins de 15 M$.

Mme Paulus va jusqu’à mentionner que M. Boisvert faisait partie du conseil municipal lors que la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac a été mise sous tutelle en mars 1993, par le ministre des Affaires municipales de l’époque, Claude Ryan. «Aussi, monsieur et son épouse ont tenté de mobiliser la population contre le nouveau système de fourniture d’eau potable, demandant que l’on rebranche notre réseau d’aqueduc avec la Ville de Deux-Montagnes.» Sonia Paulus prédit un «vrai cauchemar financier pour les citoyennes et citoyens» si l’on revenait à cette solution, estimant que «ces derniers auraient absorbé une taxe de 350 $ par année» pour 15 ou 20 ans, en raison des mises aux normes des équipements deux-montagnais que nécessiteraient ces changements. «Je comprends mal pourquoi mon adversaire et son épouse souhaitent tant alourdir la charge fiscale des citoyens et citoyennes. Peut-être que cette énergie qu’ils ont dépensée dans ce dossier est liée au fait qu’en 2003, ils ont tous fait partie du comité du Oui pour le regroupement avec la Ville de Deux-Montagnes.»

Mme Paulus estime que son adversaire politique se livre à de la désinformation. Elle critique à nouveau le fait que les adversaires de son équipe se présentent comme étant des indépendants, alors «qu’ils travaillent ensemble. Est‑ce parce que les obligations légales d’un parti politique sont trop lourdes ou est‑ce parce qu’ils sont arrivés à la dernière minute et ont manqué d’organisation et de temps pour fonder un vrai parti?»