À la séance du mois de juin dernier, ils étaient un peu moins d’une demi-douzaine de citoyens à venir poser des questions sur le sujet, certains démontrant leur mécontentement par rapport à la situation, notamment sur la question du manganèse et de la dureté de l’eau.
Un résidant de la 38e Avenue a notamment exprimé son inquiétude à propos des nouveaux électroménagers qu’il vient tout juste de s’acheter et a demandé à la Ville de s’engager à les remplacer s’ils venaient à faire défaut. Le conseil n’a pas voulu s’avancer sur la question.
En guide de réponse, la mairesse Sonia Paulus a indiqué que la Ville avait adopté plusieurs résolutions au conseil depuis le tout début et fait ses devoirs pour trouver la firme qui propose la meilleure solution. «Nous avons fait des devis de performance, reçu des réponses de plus d’une compagnie pour voir laquelle a le traitement le plus performant», a-t-elle souligné.
Quant à savoir le montant qu’aurait coûté l’eau si le conseil avait opté pour continuer à utiliser le réseau de Deux-Montagnes, la mairesse a souligné que des travaux de mise à niveau supplémentaires de plusieurs millions de dollars auraient été nécessaires, dont plus de la moitié aurait été absorbée par l’administration marthelacquoise, Sainte-Marthe-sur-le-Lac étant plus populeuse. Un résidant de la 25e Avenue a demandé si le coût total du projet actuel allait dépasser les sept millions de dollars, ce à quoi la mairesse Paulus a répondu par la négative.
«On la traite d’ici la fin de l’année», a-t-elle dit, soulignant à plus d’une reprise, par ailleurs, que tous les tests de qualité de l’eau révélaient que la Ville se conformait aux normes du Québec quant à savoir si l’eau était potable.