Plus précisément, les policiers sont intervenus à 4 h 45, tôt dimanche matin. Il semble que les policiers aient pris le suspect en flagrant délit et qu’au moins un coup de feu tiré par un policier l’ait atteint. Son décès a été confirmé quelques heures plus tard à l’Hôpital de Saint-Eustache où il avait été précédemment transporté.
La Sûreté du Québec (SQ) aura maintenant le mandat d’enquêter sur cette intervention. Pour le moment, il serait cependant «trop tôt» pour déterminer de façon exacte qui a tiré le coup de feu mortel et si le suspect a menacé ou non les policiers avec son arme.
Enfin, la SQ invite les personnes qui auraient été témoin de ce méfait à communiquer au 1 800-659-4264.

Saint-Eustache: une intervention policière fait un mort

Le vol en question, dont le montant reste inconnu pour le moment, serait donc survenu entre le samedi 18 février, 16 h, et le lundi 20 février, 7 h 15, alors que les employés étaient absents de leur travail. Selon le Service de police de la Ville de Saint-Eustache, qui a ouvert une enquête en lien avec ce méfait, le ou les suspects auraient pénétré dans la banque à partir d’un local voisin de l’institution financière, puis se seraient engouffrés à l’intérieur de la voûte de sécurité pour y commettre leur vol.
Le Service de police de la Ville de Saint-Eustache demande aux témoins qui auraient été pu se trouver près des lieux ou qui auraient eu connaissance d’agissements suspects de communiquer avec le sergent détective Audrey Bouchard au 450-974-5001, poste 5325, ou avec le réseau INFO-CRIME au 1 800-711-1800.
Trois suspects arrêtés à Saint-Euastache
Par ailleurs, les policiers de Saint-Eustache ont procédé à l’arrestation de trois suspects en lien avec le vol qualifié commis le mardi 14 février dans une station-service du chemin de la Grande-Côte. Il s’agit de Tommy Cusson, 18 ans, de Boisbriand, et Gabriel Lavoie, 19 ans, de Blainville. Un troisième individu, âgé de 18 ans et dont l’identité ne pouvait être dévoilée au moment de mettre sous presse, doit comparaître d’ici peu pour répondre de ses actes.
Le Service de police de la Ville de Saint-Eustache tient ici à remercier les citoyens qui ont appelé pour lui fournir des informations qui ont permis, au bout du compte, de procéder à l’arrestation des trois suspects reliés à ce vol.

Vol dans une succursale de la Banque Nationale

Ce plan, décrit dans le document de consultation intitulé Se doter de l&#8217;un des meilleurs systèmes d&#8217;éducation au monde d&#8217;ici 2020, disponible sur le site Web de la CAQ, au [www.coalitionavenirquebec.org], propose notamment aux enseignants une hausse salariale moyenne de 20 %, en retour d&#8217;une évaluation et d&#8217;une redéfinition de la sécurité d&#8217;emploi. Or, c&#8217;est précisément ces deux derniers points qui font sourciller le président du SESBL, Martin Lauzon.
«Alors que M. Legault laisse croire que les enseignants sont d&#8217;accord avec son plan, nous avons demandé directement à nos membres, par vote secret, ce qu&#8217;ils pensent de ce fameux pacte», a-t-il indiqué en point de presse lundi dernier. Sur les quelque 250 membres présents à l&#8217;assemblée, 214 ont rejeté le pacte contre 4 qui se sont prononcés en sa faveur. «Le pacte a été rejeté à 98,2 % des membres votants. C&#8217;est donc sans ambiguïté que nous lançons un message clair: M. Legault, nous ne voulons pas de votre pacte», a-t-il ajouté.
Évaluation et sécurité d&#8217;emploi
Par son intervention, M. Lauzon se questionne sur les réelles motivations derrière la démarche de M. Legault. «Il nous dit que la réforme n&#8217;a pas tenu ses promesses en raison des dérapages connus lors de sa mise en œuvre, mais veut rendre imputables les enseignants, de la réussite des enfants. Or, c&#8217;est lui-même qui était ministre de l&#8217;Éducation au moment de son implantation», soulève-t-il.
Qui plus est, M. Lauzon déplore le congédiement des incompétents préconisé par M. Legault, alors que, dit-il, des enseignants incompétents sont déjà congédiés chaque année. En moyenne un ou deux par année, avance-t-il, parmi les membres du SESBL, pour «négligence à remplir ses devoirs». Aucun encore cette année.
Reste que selon lui, ce n&#8217;est pas en enlevant la sécurité d&#8217;emploi (M. Legault parle de contrat de 3 à 5 ans) et en évaluant le personnel enseignant sur la seule base des résultats des élèves et de la satisfaction des parents que le système scolaire ira en s&#8217;améliorant.
«Par cette déclaration, nous voulons aviser tous les citoyens et parents de la région que nous ne voulons pas de ce pacte qui ne sert en rien l&#8217;intérêt des élèves et du personnel enseignant. Si M. Legault cherchait un vent de changement en éducation, il aurait pu annoncer un retour à l&#8217;évaluation systématique des connaissances, l&#8217;arrêt de l&#8217;intégration massive des élèves en difficulté ou même une diminution significative du nombre d&#8217;élèves par classe, par exemple», a-t-il énuméré. Au final, estime-t-il, derrière l&#8217;augmentation salariale de 20 %,il ne se cache que du mépris.
M. Lauzon a toutefois insisté sur le fait que le SESBL ne prend pas position pour ou contre la CAQ, mais seulement sur un aspect de son plan d&#8217;action, soit celui sur l&#8217;éducation.
Indiquons que le SESBL compte plus de 1 600 membres provenant des écoles secondaires, des centres de formation professionnelle et d&#8217;éducation aux adultes, ainsi que du milieu carcéral. Il est affilié à la Fédération autonome de l&#8217;enseignement.