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<strong>Raffy, un retour aux sources</strong>

Raffy, un retour aux sources

Publié le 12/09/2013

Depuis que les quatre membres de la formation laurentienne Raffy ont sorti leur premier album, Le Faux est à la mode, en novembre 2011, les invitations fusent de part et d’autre: la Fête nationale sur les plaines d’Abraham, en 2012, Centre Bell, Belle et Bum, Pénélope McQuade, rien ne semble freiner leur lancée

Le 20 octobre prochain, ils offrent leur «Premier rendez‑vous» à la population boisbriannaise, et bien évidemment, celle des environs.Sur le coup de 15 h, ils se produiront gratuitement à l’@dobase de Boisbriand, dans le cadre de la série Premier rendez‑vous.

Marc‑André Binette, Martin Gauthier, François Mathieu et Caroline Leblanc, surnommée Raffy, sont inséparables depuis leur rencontre au collège Lionel‑Groulx, en 2005. À tel point que les membres du groupe RUN4COVER ont rapidement décidé d’adopter le nom de Raffy, la chanteuse bien‑aimée des trois musiciens originaires de la Rive‑Nord.

Or, cette symbiose est nécessaire, car leur agenda est rempli de spectacles dans les festivals et salles à travers le Québec pour encore plusieurs mois à venir. La formule du pop-ska-reggae semble plaire à la jeune génération, qu’ils représentent fort bien, portant tous les quatre la vingtaine joyeuse.

S’ils abordent des sujets simples de la vie quotidienne sur le ton volontaire de la bonne humeur, de la joie de vivre, les textes de leurs chansons n’en sont pas moins dénués de quelques messages, au passage: l’alcool au volant, les réseaux sociaux «antisociaux», l’intimidation. «Ce sont des sujets qui m’interpellaient. On peut aussi aider les jeunes en parlant de ces sujets», raconte Raffy, sur un ton aussi vif que sympathique.

La chanteuse croit à la combinaison des genres, au mélange des tons. L’idée de parler de sujets sérieux sur un ton léger accroche l’auditoire, a remarqué celle‑ci.

C’est qu’ils s’amusent sur scène et l’effet semble contagieux. Ils ont même repris de vieux tubes comme celui de Pierre Lalonde, C’est le temps des vacances. «Les gens nous disent que notre spectacle est coloré. Il faut qu’ils s’attendent à chanter et à danser avec nous, à voir beaucoup de soleil», assure Raffy.

Les membres du groupe sont toutefois conscients qu’ils doivent également se montrer responsables devant leur jeune public. «On aime faire le party, mais on essaie aussi de glisser des messages; il faut être responsables», explique la jeune chanteuse de 24 ans, qui enseigne la musique à l’école Star Système, de Saint-Jérôme, tout comme ses trois acolytes.

Leur succès rapide semble lui donner raison. Leur première chanson, Folle de toi, a d’ailleurs été inscrite au palmarès de plusieurs radios durant plusieurs semaines, à l’été 2012. «On a réalisé presque tous nos rêves en un an, poursuit Raffy, en entrevue. Ça allait vite. On a joué sur les plaines d’Abraham, au Centre Bell, sur les ondes de MusiquePlus. Tous les quatre, on se regardait à chaque fois, sans vraiment réaliser.»

Évidemment, qui dit succès, dit souvent rythme effréné. Tout au long de l’été, passé en studio pour enregistrer leur deuxième album, dont la sortie est prévue au printemps 2014, ils ont dû se déplacer régulièrement pour leurs spectacles. C’est la rançon de la gloire.

«C’est sûr qu’on souhaite un plus gros succès avec le 2e album pour aller se promener partout au Québec et aussi en Europe. Mais tant qu’on pourra vivre de notre musique, on sera vraiment heureux et tant mieux si les gens s’attachent à nous», lance Raffy, résumant ainsi la vision sans prétention du groupe.