«Albatros n’est pas le projet de l’administration Charron, ni celui d’un petit groupe d’intérêts, mais celui de l’ensemble des citoyens de Saint-Eustache. Son déploiement influera directement sur l’avenir de la collectivité. Fidèles à notre façon de faire, nous ferons en sorte que non seulement les citoyens soient informés de l’effet de levier qu’il aura sur l’économie locale et les finances publiques, mais qu’ils puissent aussi s’exprimer sur la manière dont notre développement pourra être assuré pour les 20 prochaines années», a affirmé, dans un communiqué de presse, le maire Charron.
Le processus de consultation prévoit ainsi au cours des prochains mois, des rencontres publiques et ateliers d’échanges, un site Web dédié au projet, des documents informatifs et de consultation en ligne, autant de moyens qui serviront de base de discussions. Déjà, une série de rencontres avec divers intervenants du milieu a d’ailleurs été amorcée.
Aussi, M. Charron a indiqué être en mesure, d’ici trois semaines, «de présenter un projet préliminaire avec visuel à l’appui. À la suite de quoi, nous prendrons tout le temps nécessaire pour mener à bien le processus de consultation. Le projet doit s’articuler autour d’une vision claire et partagée par le plus grand nombre», de préciser Pierre Charron.
Confiant de l’adhésion des Eustachois, comme en témoignent, dit-il, de nombreux appuis manifestés à ce jour, M. Charron a indiqué avoir «très hâte d’entendre les commentaires d’un plus vaste nombre de citoyens et de travailler de concert avec toutes les personnes concernées par l’avenir de notre ville, les citoyens au premier chef». 
Enfin, le maire de Saint-Eustache a aussi précisé qu’il compte donner une «attention particulière» à l’opinion des jeunes. «C’est dans la perspective de leur construire un avenir solide et de leur léguer une ville en pleine possession de ses moyens que nous allons de l’avant avec le projet Albatros. Cette démarche n’aurait aucun sens, sans leur vision propre de ce que doit devenir leur ville», de conclure M. Charron.

Projet Albatros à Saint-Eustache: mise en place d’un processus de consultation

Comme par le passé, cette campagne véhiculera le thème M’as-tu vu? et s’adressera aux usagers de la route, aux conducteurs d’autobus scolaires, aux élèves et à leurs parents. À l’importance de se faire bien visible et vigilant en présence d’un autobus scolaire, on en profitera pour rappeler à tous les règles élémentaires de prudence qui permettent d’aller au-devant de l’irréparable.
Or, du 4 au 15 février, des affiches bien en vue dans les lieux publics et des messages radio enjoindront les automobilistes à respecter le Code de la sécurité routière et à ralentir dès qu’ils se trouvent en présence d’un autobus scolaire. On ajoute que le simple fait de se sentir pressé entraîne souvent des comportements non sécuritaires, ce qui ouvre la porte à des drames évitables, non seulement sur la route, mais aussi dans le stationnement de l’école.
Parce qu’ils sont les premiers concernés, les écoliers seront fortement sollicités, durant cette campagne. Du matériel pédagogique sera mis à la disposition des enseignants du préscolaire et du primaire, dont le 10e livre de la Collection Bubusse, intitulé Sam et Bloup font la fête.On y retrouve Sam, un petit garçon rompu aux règles de prudence, mais qui peut tout de même se laisser distraire, notamment par l’espiègle Bloup, son gentil compagnon aux allures extra-terrestres. Le livre se termine par une section «Jeux» et un coupon de participation à un tirage.
Par ailleurs, l’ATEQ a préparé huit capsules vidéo comportant une foule de messages de prudence révélés à travers les aventures de Sam et Bloup. On encourage les enseignants à les visionner en classe, avec leurs élèves, mais rien ne vous interdit d’en faire de même, avec vos enfants, à la maison. Vous trouverez ces capsules au [www.ateq.qc.ca].
L’ATEQ en chiffres
L’Association du transport écolier du Québec regroupe 800 transporteurs, ce qui représente environ 90 % des effectifs d’une industrie qui fournit de l’emploi à 11 000 personnes.
Sur le terrain, les membres de l’ATEQ déploient quelque 10 000 autobus scolaires qui, chaque jour, franchissent ensemble une distance cumulative de un million de kilomètres en transportant 576 759 élèves, c’est-à-dire 60 % de tous les élèves inscrits au préscolaire, au primaire et au secondaire, dans une école publique ou privée au Québec.

La sécurité au premier plan

Du livre papier au livre numérique. C’est le thème retenu pour annoncer aux abonnés qu’ils devront en février renouveler leur carte, qui leur permettra d’emprunter cinq livres de plus et utiliser leur portable pour lire tranquillement à la maison.
Le principe? On choisit le bouquin désiré sur le site de la bibliothèque parmi la liste des 182 livres d’auteurs québécois disponibles. Lorsque son prêt est échu, il s’efface.
D’autres livres seront ajoutés en cours d’année, mais les usagers disposent déjà de ressources en ligne telles qu’Eureka, Découverte (pour jeunes), Word Book Kids et Tap’touche en ligne.
«Internet et le numérique ouvrent de nouveaux horizons pour la bibliothèque: elle est maintenant disponible 24 heures sur 24», fait remarquer Johanne Chaput, chef de la division Bibliothèque.
C’est toutefois le 23 avril que sera souligné le 35e anniversaire. La bibliothèque deux-montagnaise ouvrira ses portes à tous à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Au programme: gâteau, distribution de tasses promotionnelles et visite de la bibliothèque, en plus de plusieurs auteurs jeunesse présents.
Mme Chaput tient aussi à signaler la présence de l’auteur Robert Lalonde le 8 avril.
C’est tout un virage pour la petite bibliothèque municipale qui, sans les initiatives de sa première directrice, Annette Savoie, ne serait sans doute pas devenue ce qu’elle est aujourd’hui.
Rencontrée à son domicile de Deux-Montagnes, l’honorable retraitée de 102 ans se souvient encore parfaitement de l’endroit qu’on appelait alors la bibliothèque municipale. Elle venait tout juste de prendre sa retraite que le conseiller municipal Eddy Saint-Laurent la convainc de prendre la direction de l’endroit. C’était en 1976.
«C’était une vieille bibliothèque. Ça sentait la poussière. Il y avait de la mousse dans les livres qui, d’ailleurs, traînaient par terre. Les gens arrachaient les jaquettes. Ce n’était pas engageant», se remémore la doyenne de la bibliothèque.
À l’époque, la Ville de Deux-Montagnes refusait d’investir dans le réaménagement de la bibliothèque qui en avait pourtant bien besoin, selon Mme Savoie. Secondée par ses bénévoles, celle-ci s’est mise à la tâche, au ménage.
Puis un jour, elle entend le ministre de la Culture, Denis Vaugeois, dire qu’il faut un livre pour tous les Québécois. Elle file à Québec. Elle en revient avec une subvention de deux ans, ce qui lui permettra de transformer la petite bibliothèque.
«À partir de là, on a changé de local, car l’autre était miteux, et les gens qui y travaillaient étaient payés. On pouvait enfin acheter des livres», raconte Mme Savoie.
Cette femme aimée par ses employés – parole de Johanne Chaput – a été très triste en apprenant son congédiement en 1983. «La bibliothèque, c’était mon bébé. J’en ai fait du zona. J’avais le cœur brisé», confie Mme Savoie.
Mais cette dernière garde toujours un intérêt pour la lecture et l’écriture. Elle a écrit l’histoire de la bibliothèque en 1988 et vient de terminer ses mémoires. En découvrant le principe du livre numérique, elle s’est dite très impressionnée. Elle s’y mettra peut-être. Après tout, elle utilise déjà Internet et Google.

Un virage numérique pour le 35e anniversaire