Pierre-Marc Tremblay est propriétaire, président et chef de Convivia, société qui chapeaute la chaîne de restaurants Pacini, tandis que Marc-André Rivard est consultant marketing pour Pacini.
Ils ont coécrit ce livre pour aider autant les individus que les entreprises à faire preuve d&#8217;amour et à réussir davantage.
Ils ont commencé leur conférence d’une longue durée de 60 minutes en présentant deux publicités de la chaîne de restaurants Chipotle Mexican Grill, qui a connu au cours des dernières années la plus haute croissance comme entreprise aux États-Unis. Ses messages publicitaires de trois minutes transmettent des valeurs, reconnectent avec l’humain et avec les choses essentielles de la vie.
«Les affaires sont difficiles, commente Pierre-Marc Tremblay, en raison des nombreuses coupures. Le temps pour la croissance économique est terminé. C’est une situation mondiale. Nos habitudes doivent changer. Nous voulons vous offrir une option avec notre livre.»
Stimulant l&#8217;introspection et le recul, les auteurs proposent un hymne aux valeurs et à l&#8217;importance de s&#8217;y appuyer pour mieux vivre. Leurs conseils avisés permettent de développer l&#8217;écoute, l&#8217;amour, la conscience, le courage et la confiance et de mettre la force des valeurs et le pouvoir du charisme au centre de son existence.
«La solution est dans l’écoute de soi et des autres. Il faut apprendre à s’intéresser aux autres. Il faut écouter les clients, les fournisseurs, les employés. Il faut aussi être capable de dire les vraies affaires», affirme M. Tremblay.
Chaque chapitre du livre comporte trois parties. D&#8217;abord, Pierre-Marc Tremblay raconte ses prises de conscience pour développer du bonheur. Ensuite Marc-André Rivard passe au crible de la réalité les concepts présentés. Enfin, les auteurs présentent l&#8217;histoire de Natalia, une fiction qui leur permet d&#8217;actualiser les concepts, tout en donnant aux lecteurs un accès plus concret à la source des enseignements de ce livre.
Pacini
C’est en 2000 que Pierre-Marc Tremblay est nommé président de la compagnie Pacini. Il établit un plan stratégique et l’applique avec rigueur en réalisant une multitude de nouveaux projets, tels que la refonte du menu, la création d’un plan de reconnaissance pour les employés et la rénovation de restaurants. Pacini se transforme afin de devenir un restaurant proposant une expérience qui se distingue, tablant sur la chaleur humaine et la qualité de la restauration authentiquement italienne.
Son slogan est Pour l’amour des gens. Un livre de recettes intitulé L’amour de la table italienne a été lancé et les profits sont redistribués aux organismes et fondations de plusieurs régions du Québec. Un montant de 1 million de dollars a été remis à la Fondation CHU Sainte-Justine. Le Pacini de Saint-Eustache remet ses ventes du livre à la Fondation Sercan.
Pacini est devenu la toute première chaîne de restaurants au Canada à avoir éliminé de ses menus tous les gras trans artificiels. En 2012, Pacini s’est engagée dans le Programme Melior, qui vise l’amélioration globale de l’offre alimentaire au Québec. La chaîne met tout en œuvre pour réduire l’apport en sel de chacun de ses plats.

Pour du succès en affaires: Développer son charisme et créer du bonheur

«Transmettre notre passion, s&#8217;entourer de personnes qui ont à cœur le service à la clientèle et qui adhèrent à nos valeurs a toujours été un objectif primordial pour nous», souligne, en entrevue, Julie Hubert, copropriétaire et conjointe d&#8217;Éric Lafrance qui, lui, représente la troisième génération de pomiculteurs à assurer la tradition familiale.
Assise dans son bureau, à Saint-Joseph-du-Lac, Julie Hubert jette un regard nostalgique vers l’avant du bâtiment où, 20 ans plus tôt, les deux employés de l&#8217;époque pressaient des pommes devant les visiteurs et vendaient les variétés de pommes alors disponibles, ainsi que les beignes aux pommes faits par la maman de Julie Hubert. Le fameux bâtiment au toit rouge ne comptait alors qu’une petite cuisine, une minuscule boutique et une salle de pressage pour le jus de pomme.
Encore aujourd’hui, la maman en question, Odette de son prénom, âgée de 74 ans, aide d’ailleurs toujours à la confection des fameux beignes qui ont fait la réputation des Vergers Lafrance, alors que la maman d’Éric Lafrance, prénommée Denise, âgée de 70 ans, prend toujours place sur la «galerie» pour vendre les pommes lorsque la saison des récoltes se pointe.
«C’est sûr que cela a passé extrêmement vite. Nous étions alors jeunes et nous voulions faire les choses différemment. Notre objectif, c’était de transformer et offrir à l’autocueillette la totalité des pommes que nous cultivions. Je crois que le défi est relevé. Nous sommes aussi très fiers d’avoir, au fil des années, développé une clientèle fidèle et intéressée à nos produits, d’avoir élaboré des produits de qualité. Cette notoriété et cette réputation que nous avons acquises, c’est une belle récompense», de poursuivre celle qui a été élue cette année au poste de présidente de la Chambre de commerce et d’industrie MRC de Deux-Montagnes (CCI2M).
Vingt ans plus tard, les Vergers Lafrance peuvent certainement s’enorgueillir de compter sur plus de 20 variétés de cidres et spiritueux ayant reçu 73 distinctions de renommée internationale en 15 ans et 12 000 pommiers produisant 17 variétés de pommes. Et c’est sans oublier les 250 000 bouteilles produites par année, les 130 employés embauchés en saison, un large éventail de produits faits maison et, bien sûr, ces milliers de beignes qui font chaque année le délice des bouches gourmandes et sucrées.
Plusieurs des cidres alcoolisés sont aussi disponibles à travers le Québec dans les succursales de la Société des alcools du Québec (SAQ) et dans les marchés d’alimentation. Dans ce dernier cas, il est ici notamment question du cidre Cuvée 525 (7 % d’alcool) qui vient tout juste de faire son entrée dans les épiceries. Une percée non négligeable aux yeux du couple.
Vingt ans plus tard, c’est fort de toute l’expérience accumulée que le couple a l’intention de poursuivre l’aventure entreprise. Déjà, deux nouveaux produits seront disponibles sous peu: le Tonnelet, une fusion de cidre de glace et d’eau-de-vie de cidre, genre «apple brandy», qui a un taux d’alcool de 18 %.
Aussi, Éric Lafrance est bien fier de la toute première cuvée de son eau-de-vie Pure Légende, élaborée à partir de huit variétés de pommes. Celle-ci, qui possède un taux d’alcool de 42 %, est le résultat de la fermentation du cidre d’abord produit à partir des variétés de pommes retenues, puis de sa distillation dans un alambic qu’Éric Lafrance s’est procuré en France. «Pas moins de 800 litres de cidre sont nécessaires pour produire 60 litres d’eau-de-vie qui seront, par après, assemblés avec de l’eau de source provenant de nos terres», explique celui qui peut certes être qualifié d’alchimiste de la pomme. Celui-ci est d’autant plus fier qu’il concrétise, avec l’acquisition de cet alambic, un rêve et devient, du coup, l’un des premiers producteurs pomicoles à posséder un appareil spécialisé haut de gamme du genre au Canada. Comme il s’agit d’un spiritueux, l’eau-de-vie Pure Légende ne sera que disponible dans les succursales de la SAQ. Pour le moment, 600 bouteilles ont été produites et il sera possible de s’en procurer à temps pour la période des Fêtes.
Aussi, les Vergers Lafrance offrent à leur boutique et au Petit Marché Lafrance, depuis la fin du mois de septembre, leur toute première récolte de pommes et de jus biologiques accréditée par Ecocert Canada.
Vingt ans plus tard, ce ne sont donc pas les projets qui manquent pour Julie Hubert et Éric Lafrance. Entre autres, il est question de la construction d’une salle de réception qui pourra accueillir autour de 150 personnes. «Nous avons d’autres projets qui seront complémentaires à ce qui existe actuellement», de confirmer les deux copropriétaires dans la jeune quarantaine qui peut-être, l’avenir le dira, pourront éventuellement compter sur une relève familiale avec leurs deux enfants, Charles, 17 ans, et Olivier, 12 ans.

Vergers Lafrance: Vingt ans de persévérance et de passion

Pour l’occasion, Desjardins avait réuni des professionnels et conférenciers issus notamment du monde de l’assurance, de la succession, de la finance, de la comptabilité et du notariat. Le Service de police la Ville de Saint-Eustache était aussi présent en vue de faire de la prévention contre les fraudes.
«Pour vivre une retraite en toute quiétude et à la hauteur de ses espérances, il faut bien se préparer. C’est dans cet esprit que le tout nouveau Salon de la retraite a vu le jour», d’expliquer la directrice Communication et vie associative, de la Caisse Desjardins de Saint-Eustache–Deux-Montagnes, Mélanie Lamarre.
Ce Salon avait été organisé à l’intention de deux groupes cibles bien précis: les personnes qui préparent leur retraite et qui veulent se renseigner sur les éléments à prendre en considération et les différentes possibilités qui s’offrent à eux, de même que les personnes déjà à la retraite qui veulent gérer leurs avoirs de façon efficace et éclairée. Selon Mme Lamarre, le Salon était composé dans une proportion de 60 % de gens qui préparaient leur retraite et de 40 % de gens déjà retraités.
Deux options s’offraient aux visiteurs, soit une série de kiosques traitant de la retraite, de même que des conférences sur divers sujets qui ont été très courues. La première avait pour sujet la gestion des revenus à la retraite. La seconde conférence abordait les différents éléments à prendre en considération, notamment en matière de finances personnelles et d’assurances, lorsqu’on pense voyager en Floride, qu’il s’agisse d’un voyage de longue ou de courte durée. La troisième conférence, intitulée fort à propos S’orienter dans le labyrinthe des marchés financiers, s’adressait aux personnes qui désiraient démystifier le rôle des marchés financiers et préparer un plan financier pouvant les intégrer. Au cours de cette conférence, l’expert des marchés financiers Pierre Payeur a notamment renseigné les participants sur les différentes stratégies de placements possibles en regard des différents fonds qui s’offrent à eux.
«Dans son mandat, Desjardins a une mission éducative qui est de répondre aux besoins de la population», explique Mme Lamarre. C’est dans cette optique que la Caisse Desjardins de Saint-Eustache–Deux-Montagnes organise diverses activités à l’intention de ses clients, mais aussi de la population en général, portant sur des sujets comme la retraite, traitée le 29 septembre dernier, mais aussi plus spécifiquement sur des sujets comme l’achat d’une première maison ou le transfert d’entreprise, par exemple.