logo journal leveil
icon journal
<strong>Pharmaprix offre 8 480 $ au programme La main tendue vers l’espoir</strong>

Un montant de 8 480 $ a été remis au CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes dans le cadre du programme La main tendue vers l’espoir.

Pharmaprix offre 8 480 $ au programme La main tendue vers l’espoir

Publié le 21/04/2014

Le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Lac-des-Deux-Montagnes a reçu, le 9 avril dernier, la somme de 8 480 $, récoltée par les clients et employés des six Pharmaprix des Basses-Laurentides pour son programme La main tendue vers l’espoir, destiné aux femmes aux prises avec le cancer du sein ayant besoin des services d’une psychologue.

Un soutien psychologique s’avère souvent indispensable pour faire face au choc causé par l’annonce d’un cancer du sein et plusieurs femmes malades sont forcées de s’en passer, faute d’un budget disponible pour en défrayer les coûts.

Depuis trois ans, les six pharmacies de la chaîne multiplient donc leurs efforts pour financer l’offre de services réservée à ces femmes, ce qui s’est traduit par la mise sur pied de ce programme de soutien, en 2013, offert à l’Hôpital de Saint-Eustache. Grâce à ce fonds, qui s’inscrit dans la campagne annuelle pancanadienne Arbre de vie, l’institution a pu embaucher Nancy Gosselin, une psychologue détenant une expertise en oncologie.

«Nous sommes profondément touchés par le dévouement des propriétaires des pharmacies Pharmaprix et par la solidarité de l’ensemble de la population. Leur implication a été cruciale depuis les trois dernières années pour ce nouveau service communautaire qui vient tout juste d’avoir un an et qui a comme objectif de donner à des femmes le soutien qui leur donnera le courage et la force de débuter et de poursuivre leur combat contre le cancer», a laissé savoir Roch Martel, directeur général du CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes.

Pour appuyer ses propos, deux jeunes femmes au tout début de la trentaine sont d’ailleurs venues témoigner de l’apport du soutien psychologique dans leur cheminement avec la maladie.

Geneviève Pelletier avait à peine 30 ans lorsqu’elle a appris, en décembre 2011, la présence d’une tumeur dans son sein gauche. Après une mastectomie partielle et la reconstruction du sein qui s’en est suivie, voilà qu’elle apprend en octobre dernier qu’elle a des métastases. Elle est opérée rapidement pour une cortectomie, puis on lui enlève les ovaires, car elle souffrait de ce que l’on nomme un cancer hormono-dépendant.

Sans l’aide d’une psychologue, dit-elle, elle ne s’en serait pas remise. «Dans ma tête, j’étais pour mourir. Nancy m’a fait du bien. Elle m’a amené à continuer à profiter de la vie.  Ça coûte cher le psychologue. Ce programme nous permet d’y aller plus souvent», a confié la jeune femme qui a maintenant 33 ans.

Emmanuelle Binette, pour sa part, était génétiquement prédisposée au cancer du sein. C’est en juillet 2010 que cette maman de deux jeunes enfants a reçu un diagnostic. Cette nouvelle-choc lui a imposé un bilan de vie qui a entraîné une séparation de couple, en plus d’un déménagement. Obligée de subir l’ablation de ses deux ovaires, puis de ses deux seins, elle s’est retrouvée ménopausée à 32 ans.

Comme si ce n’était pas suffisant, on lui a appris l’an dernier qu’elle souffre désormais d’un cancer de la glande thyroïde. «Nancy m’a fait comprendre que ce n’est pas de ma faute, qu’il n’y a pas de réponses à tout cela et qu’il faut garder espoir», a raconté celle-ci.

Selon les statistiques dévoilées par M. Martel, 1 femme sur 2,5 risque de souffrir d’un cancer du sein.