«Je suis contente que ce trésor artistique et culturel national se voit ainsi assurer de restauration et qu’il demeurera sur place chez nous, dans son lieu d’origine. Je déplore, toutefois, que la situation complexe ait conduit aussi loin qu’à la vente d’œuvres d’art et de biens religieux précieux dans un encan, le tout pour sauver l’église. Je sais que la Fabrique n’a ménagé aucun effort, mais je soutiens que le gouvernement du Québec aurait pu faire beaucoup plus pour éviter qu’on en arrive là et qu’on réponde véritablement aux besoins de la paroisse!», estime-t-elle.
La députée de Mirabel a vite pris à cœur la défense de ce dossier en menant des démarches conjointes avec les intéressés à Oka. Parmi ses actions, Denise Beaudoin a notamment renseigné les responsables sur la possibilité de préparer une pétition qui aurait pu être déposée à l’Assemblée nationale. Le but: servir de levier et de moyen de pression.
Par ailleurs, Denise Beaudoin a tenu à remercier toutes les personnes qui ont travaillé avec détermination à ce projet de sauvegarde du patrimoine religieux. «Je suis contente que ces œuvres maîtresses que sont les sept bas-reliefs, aient finalement été sauvées, en plus de voir les paroissiens ainsi que les marguillers se rapprochant un peu plus de leur objectif financier final. Je souhaite vivement que cet épisode suscite de nouvelles sources d’aide et de contribution, privées ou de nos milieux d’affaires afin de permettre la restauration de cette indispensable église d’Oka», a-t-elle déclaré.