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Notes du calepin – 12 décembre 2012

Notes du calepin – 12 décembre 2012

Publié le 11/12/2012

Que c’est dommage! La première petite bordée de neige est toujours bien agréable quand elle tombe fin novembre, début décembre, que l’on aime ou pas les flocons blancs! C’est un petit moment toujours magique, et on espère tous que cette première neige restera un temps, du moins jusqu’à Noël. C’était pourtant bien parti, avec environ 10 centimètres de neige tombés au cours de la nuit du 9 au 10 décembre sur la grande région de Montréal. Mais, ces précipitations se sont vite transformées par la suite en pluie verglaçante, et en pluie, avec pour résultat que la neige s’est transformée en slush, ce qui n’a rien, vous en conviendrez, pour rendre ce moment tout à fait magique, du moins ici dans la grande région de Montréal. Faudra donc que dame Nature se reprenne pour que nous ayons droit à un Noël blanc!

 

La fin de session au Parlement de Québec a aussi signifié que cela a fait 100 premiers jours que le gouvernement du Parti québécois (PQ), élu le 4 septembre dernier, est en poste. Si la première ministre Pauline Marois trace un bilan positif de ces 100 premiers jours, disant avoir été «à l’écoute de la population», force est d’admettre que ce premier bilan est loin d’être tout aussi positif qu’elle veut le laisser croire. Bien sûr, le fait d’être minoritaire minimise la marge de manœuvre des péquistes, mais certaines décisions sont difficiles à comprendre. Comme cela a été le cas pour Jean Charest pendant son règne, il semble que Pauline Marois ait été fort mal conseillée lorsqu’est venu le temps de prendre certaines décisions. Ainsi, comment ne pas laisser les citoyens une fois de plus désabusés quand, dès les premières semaines, la «vieille politique» revient vite au galop avec ces nominations partisanes? Il y a d’abord eu celle de l’ex-député péquiste Nicolas Girard comme président-directeur général de l’Agence métropolitaine de Montréal (AMT). Puis celle de Pierre Baril comme président du Bureau des audiences publiques sur l’environnement (BAPE) au détriment de Pierre Renaud qui venait d’obtenir de l’ancien gouvernement Charest un renouvellement de mandat de cinq ans. Et tout dernièrement, cette surprenante double nomination de l’ex-chef péquiste André Boisclair comme délégué général du Québec à New York et comme sous-ministre adjoint au ministère des Relations internationales. Mais, on le sait, M. Boisclair s’est entendu (à quel prix?) avec Mme Marois pour finalement renoncer à sa nomination de sous-ministre. Et comment ne pas être surpris de cette nomination de Daniel Breton comme ministre de l’Environnement, sachant que son passé allait vite le rattraper… Vraiment, à croire que le PQ le fait exprès à se tirer de la sorte dans les pieds. Heureusement pour Mme Marois et son gouvernement, tout cela se passe en début de mandat. Une deuxième chance est donc possible…