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Nicole Léger privilégie une vision régionale

Le président du caucus des Laurentides et député de Labelle, Sylvain Pagé, en compagnie de la ministre responsable de la région des Laurentides et députée de Pointe-aux-Trembles, Nicole Léger. Derrière, les députés de Bertrand, Claude Cousineau, d’Argenteuil, Roland Richer, de Mirabel, Denise Beaudoin, et de Deux-Montagnes, Daniel Goyer.

Nicole Léger privilégie une vision régionale

Publié le 19/10/2012

De passage à Saint-Jérôme, le vendredi 12 octobre, dans la cadre de sa première visite officielle dans la région des Laurentides, la ministre de la Famille, ministre responsable des régions de Laval et des Laurentides et députée de Pointe-aux-Trembles, Nicole Léger, s’est empressée de mettre la table pour la suite des choses.

Entourée des députés membres du caucus des Laurentides, dont Sylvain Pagé, député de Labelle et président du caucus, Mme Léger a d’entrée de jeu annoncé ses couleurs. «Vous pouvez vous attendre à une ministre très dynamique, à l’écoute et efficace. Une ministre dotée d’une vision régionale», a-t-elle assuré, ce à quoi le député doyen des Laurentides, Claude Cousineau, a aussitôt acquiescé. «Une vision régionale? Moi, j’achète. Nous sommes cinq députés péquistes dans les Laurentides (sur huit). Nous connaissons bien nos dossiers et nous formons une équipe formidable», a-t-il déclaré.

Invité à commenter la nomination de Mme Léger à titre de ministre des Laurentides, le député de Bertrand a répondu qu’il était tout à fait à l’aise avec l’idée, d’autant qu’il sera lui-même nommé vice-président de l’Assemblée nationale, ce vendredi.

Liste de 21 engagements

Par ailleurs, joignant ensuite le geste à la parole, Mme Léger a brandi une liste de 21 engagements pris par son parti en faveur des citoyens des Laurentides, certains, a-t-elle dit, davantage prioritaires que d’autres, comme la fameuse question de l’iniquité des ressources en matière de santé et services sociaux.

«C’est notre priorité. D’ailleurs, nous rencontrons cet après-midi même des gens du milieu de la santé pour en discuter», a-t-elle avisé. Mme Léger n’a toutefois pas voulu élaborer davantage, pointant le fait que son gouvernement bénéficiait d’un mandat de quatre ans pour faire son travail et qu’elle avait bien l’intention d’utiliser tout ce temps à bon escient.

La ministre a aussi précisé qu’il ne servait à rien de «perdre notre temps avec le passé», en référence au mécontentement soulevé par certains en lien avec sa nomination, et qu’il était préférable d’aller vers l’avenir. «L’avenir, c’est ce que j’ai à vous proposer», a-t-elle lancé.

Ce premier caucus a été suivi de diverses rencontres avec des intervenants du milieu, notamment, a-t-on indiqué, des secteurs de la santé et des services sociaux, de l’éducation et des affaires.

Enfin, invitée à commenter la commission Charbonneau et l’impact éventuel que pourraient avoir les révélations sur le lien entre les députés et les élus municipaux, Mme Léger a préféré s’abstenir, soulignant que c’est à la Commission de faire son travail et que le seul ministère apte à parler dans ce dossier est davantage celui de la Sécurité publique que le sien.

Bien qu’aucune visite dans la région des Basses-Laurentides ne semble encore prévue à court terme, Mme Léger a tenu à exprimer son désir de travailler avec tous les acteurs de la région. «Je tiens à vous assurer de ma plus grande collaboration. C’est ma première visite dans la région à titre de ministre responsable et ça ne sera pas la dernière», a-t-elle conclu.