Pour Marquis, il s’agit de sa première médaille d’or en Coupe du monde depuis sa victoire en Suède, le 9 mars 2012. Il avait remporté le bronze aux Jeux olympiques de Sotchi, derrière Alexandre Bilodeau et Mikaël Kingsbury.
C’est ce dernier qui part favori pour tout rafler encore cette année. Rappelons que le Deux-Montagnais est le champion de la Coupe du monde au cours des trois dernières années et qu’il totalise 39 podiums, dont 21 médailles d&#8217;or.
«Ce n’est que le début de la saison. J’ai perdu mon duel en raison d’une erreur. Ce sont des choses qui arrivent aux meilleurs athlètes du monde. Phil a été extraordinaire aujourd’hui. Je suis très heureux pour mon ami. Nous nous sommes entraînés ensemble tout l’été», a d’abord commenté Mikaël.
Il faut signaler que cette première Coupe du monde de la saison a présenté un défi de taille, qui a surpris les skieurs canadiens. C’est que la formule de duels a changé la veille en soirée, quand on a annoncé aux athlètes que le choix du parcours allait être aléatoire, au lieu de laisser le choix au meneur de décider quelle piste emprunter, comme c’est le cas habituellement.
«La veille de la compétition, a expliqué Mikaël, j’ai eu une journée d’entraînement exceptionnelle, mais je me suis entraîné seulement d’un côté parce que mes entraîneurs et la Fédération m’avaient dit que ça allait être comme d’habitude. C’est-à-dire qu’à titre de leader, j’allais pouvoir choisir mon parcours. J’ai plutôt dû skier sur de nouvelles pistes sur lesquelles je ne m’étais pas entraîné auparavant. Toutefois, je n’ai pas d’excuses. Ce n’est pas la faute à la bosse. C’est moi qui ai mal jugé.»
Il s’agissait donc d’une journée difficile au travail pour Kingsbury: «Je pense que j’ai skié de la bonne manière. J’avais tout pour me rendre jusqu’au bout. Je me suis habitué à un standard assez élevé et c’est sûr que c’est difficile de perdre. C’est une petite claque dans la face.» 
Il y a fort à parier que Mikaël Kingsbury va se présenter avec le couteau entre les dents à Calgary pour la deuxième compétition de la saison qui aura lieu le 3 janvier prochain. D’ailleurs, il termine ainsi: «Je vais apprendre de mes erreurs et ça va y aller aux toasts à la prochaine compétition à Calgary.»

Marquis l’emporte et Kingsbury termine 9e

Ainsi, inscrit dans le circuit de développement québécois, à son premier tournoi officiel, il a terminé en 5e position au mois d’octobre dernier. Nettement plus à l’aise lors du second tournoi, il n’a rien de moins que raflé les grands honneurs chez les pongistes de 11 ans classe A. Son coéquipier, Émile Joncas, a connu un parcours similaire, lui qui, en deux tournois, a passé du 6e au 3e rang. Aux yeux de son entraîneur-chef Sylvain Landry, le jeune Dufresne se montre très constant dans sa manière de garder la balle en jeu et semble trouver constamment le moyen de remporter ses duels.
Pour ce qui est des autres athlètes qui s’avéraient présents à la 2e étape du circuit de développement provincial, toujours chez les 11 ans, Théo Déziel a également bien fait avec une 5e place dans la classe B. Chez les 13 ans en équipe, le duo composé de Charles Landry et François Tremblay a passé près d’accéder au podium, clôturant en 4e position. De plus en plus populaire, la formule en double consiste à des matchs en simple, mais chaque joueur affronte successivement les deux joueurs de l’équipe rivale. Si au bout des quatre premières rencontres, l’égalité persiste, on procède alors à un 5e set décisif, mais cette fois‑là en vrai double comme on le connaît au tennis notamment.
En simple, Maxime Lemieux a fait belle figure dans la classe B en terminant en 8e position. Dans la classe adulte, chez les joueurs de 1 500 points, Marc Lalonde a fait les choses en grand en se classant au 2e rang de la classe B.
Mousser le Club 
Toujours dans le but d’accroître sa visibilité, le Club Smash présentait, le 29 novembre dernier, un tournoi scolaire. Réservé autant aux joueurs débutants qu’expérimentés, ce rendez-vous a finalement attiré une trentaine de participants, dont une dizaine en provenance de la Rive-Sud. Après avoir passé à travers du tableau des préliminaires en matinée, l’après-midi a été réservé pour la course aux médailles.
Pour la circonstance, les filles et les garçons étaient réunis à l’intérieur d’une compétition mixte. Ainsi, chez les 10 ans et moins, Aura Maria Dan a mérité l’or, devant Rémi Larocque et Louis-Philippe Belliveau. Chez les 12 ans et moins, dans la classe A, Antoine Dufresne a poursuivi sa séquence victorieuse en s’appropriant la médaille d’or, devançant Gabrielle Poitras et Émile Joncas. De son côté, toujours dans ce groupe d’âge, Théo Déziel a enlevé l’or dans la classe B, Guillaume Delisle, l’argent, et Karl-Émile Harab, le bronze.
Au niveau des 13 ans, Philippe Luo, Simon Bachand et Kyle Shen se sont imposés dans cet ordre dans la classe A, idem dans la classe B pour Charles Landry, Brian Tadie et Mégane Godreau. Pour conclure, chez les 15 ans, Mickael Lee a eu le meilleur au classement final, sur François Tremblay et Alexandre Leduc respectivement.
Sur ce, notons que la prochaine compétition en sol eustachois aura lieu en février prochain, à l’occasion de la finale régionale des Jeux du Québec.

Antoine Dufresne est sur une lancée victorieuse

Je savais qu’un jour ou l’autre cela allait arriver, mais je le savais aussi tellement passionné de l’écriture et de la langue française que je croyais qu’il n’accrocherait jamais son crayon et qu’il ne rangerait pas son ordi définitivement. Il y a quelques semaines, il m’a annoncé qu’il prenait irrémédiablement sa retraite comme journaliste.
Cela fait bien 14 ans que je l’ai rencontré au Centre sportif Saint-Eustache, alors qu’il me confiait qu’il venait de prendre sa retraite de General Motors (GMAC). Grand connaisseur de sports, j’avais profité de l’occasion pour lui offrir la chance de travailler comme pigiste pour nos journaux. Il s’est impliqué à fond à la couverture des Bisons et des Vikings de Saint-Eustache, notamment, et a signé de nombreux reportages sur nos athlètes. Son apport à la section sportive était très apprécié, non seulement par la direction de vos hebdos, mais aussi par nos nombreux lecteurs.
Depuis quelques années, cette page Par la bande lui consacrait toutes les deux semaines un commentaire de son cru. Un homme très bien articulé, Richard ne se gênait pas pour émettre, avec la vivacité de ses mots, son opinion sur des sujets vibrants de l’actualité sportive.
Notre as golfeur vient de connaître la plus fructueuse saison de sa carrière, remportant quelques tournois, dont celui de «l’Open de la Floride» (notre compétition amicale), qualification à l’interclub et sa meilleure ronde de golf à vie, soit 72. On me dit qu’il a joué pas moins de 100 rondes de golf cette année!
Mon cher Richard, toute l’équipe de la rédaction se joint à moi pour te remercier d’avoir bien voulu travailler à notre section sportive, ce que tu as fait avec brio au cours des 14 dernières années.
Joyeuse retraite complète et continue de nous surprendre avec quelques rondes de golf records. Je te souhaite aussi de passer du bon temps avec ta belle Ginette sur les courts de tennis et à… la maison. Et je te souhaite bonne chance dans ton nouveau rôle d’ambassadeur au Club de golf Le Champêtre. Profite bien de la vie mon chum, et si jamais un jour tu as des regrets, tu n’as qu’à me faire signe.
Bonne retraite!
 
André Roy