C’est bien vrai que c’est un peu loin, l’été 2009, mais les billets pour rigoler avec Mario Jean, du 3 juillet au 29 août, au Théâtre Lionel-Groulx, sont d’ores et déjà en vente pour son spectacle qui s’intitulera Gare au Gros Nounours, lequel sera présenté en rafale, les vendredis et samedis.

Les nombreux spectateurs ont grandement apprécié la diversité du répertoire et ils ont fredonné avec les choristes plusieurs airs connus, dont, Y fait pas chaud, et différents classiques du temps des fêtes avec Noël Blanc, Le bonhomme hiver et When Christmas Comes To Town. La deuxième partie a été empreinte de Gospel et de chants traditionnels, sans oublier un medley de La Bolduc et les autres et Dans nos vieilles maisons.
L’auditoire a eu le plaisir de partager avec ces joyeux lurons, leur grande passion pour le chant choral et a été enchanté de leurs interprétations. Un tendre moment agrémenté de poésie, de nostalgie, d’euphorie et de fantaisie qui a éveillé chez le public de beaux souvenirs des Noëls d’antan et de ces anciennes soirées endiablées.
Historique du Chœur des Îles
Soulignons que le Chœur des Îles de Saint-Eustache a vu le jour en 1996 et demeure avant tout un lieu de formation musicale pour la cinquantaine de membres qui le composent. La formation, acquise dans un contexte de loisir, permet également aux choristes de s’enrichir sur le plan personnel et social. L’ensemble choral se distingue principalement par le fait que ses concerts sont toujours assortis d’une mise en scène et d’un décor spécifique. C’est pourquoi, en plus de chanter, les choristes ont l’occasion, s’ils le désirent, de faire valoir leurs talents en matière de comédie, de décoration ou d’écriture. 
Le Chœur des Îles interprète principalement des pièces tirées du répertoire populaire et est, depuis sa fondation, accompagné par Louise Couturier à la direction musicale. Diplômée en direction de chant choral, Mme Couturier, dont le nom n’est plus à faire dans ce domaine, a accumulé plusieurs années d’expérience avec divers chœurs de la région. Notons également le grand professionnalisme des musiciens présents: Marie-Neige Lavigne au violon; Marc-André Cuierrier au clavier; et Marc-Étienne Savage à la flûte et au piano. Marc-Étienne est d’ailleurs le fidèle et talentueux pianiste du Chœur. 
Pour vous joindre au Chœur des Îles, vous pouvez contacter Bertrand Deshaies au 450-437-5230.

Show en d’sous d’zéro avec le Chœur des Îles de Saint-Eustache

Le chœur a mis de côté les cantiques de Noël et les chants plus traditionnels pour présenter un Noël plus classique. Dirigés par Pierre Turcotte, les chanteurs ont interprété la Messe à trois voix du compositeur William Byrd. La vingtaine de choristes ont démontré une apparente harmonie. Formées d’un choeur de voix alto (plus de la moitié des chanteurs), les voix s’élevaient dans une belle rondeur et en équilibre. Les quelques voix masculines n’ont pas semblé anémiques pour autant.
La Mass for three voices était composée d’un Kyrie, d’un Gloria, d’un Credo, du Sanctus et Benedictus, ainsi que de l’Agnus Dei. Les nuances étaient présentes, mais auraient pu être encore davantage prononcées pour un effet plus poignant.
L’Ensemble vocal Vivace de Montréal a joint le choeur eustachois pour entamer Cet enfant que je voy plein de larmes harmonisé par Étienne Daniel, ainsi que Christmas was meant for children sur une musique de Gordon Goodman.
Leur interprétation avait beaucoup de profondeur. Avec l’ajout de cette vingtaine d’autres chanteurs, le chœur avait davantage de cohésion. Le nombre de voix d’hommes étant devenu plus important, cela ajoutait une belle chaleur à l’interprétation des pièces musicales.
En deuxième partie, l’Ensemble vocal Vivace est monté seul à l’avant pour présenter Night of Miracles de John W. Peterson. Ce choix plus festif évoquait, par sa musique, les rêves, les miracles. La pianiste, Rosalie Asselin, a prouvé par son doigté et son écoute qu’elle faisait une remarquable accompagnatrice de concert.
Bien dirigé, les chanteurs du Vivace ont effectué de belles nuances, mais malgré leur puissance vocale et leur intensité, l’émotion ne s’est pas rendu jusqu’aux spectateurs. Une voix de soprano perçait parmi les autres, dans les hauteurs, faisant décrocher l’assistance du filet d’humanité que l’ensemble vocal tentait de tisser.
Comme si tout à coup les anges étaient descendus du ciel le temps d’une chanson, l’Ensemble choral Saint-Eustache et l’Ensemble vocal Vivace ont entamé la Cantate Domino d’Heinrich Schütz pour mettre fin à ce concert de Noël.

Mario Jean, tout l’été