Le spectacle débutera sur le coup de 20 heures et mettra en vedette les formations Henri Band, Potion 13, Exx-Traddition, ainsi que plusieurs autres surprises. Les billets sont disponibles au coût de 12 $ en contactant la Maison Ludger-Duvernay, à Montréal au 514-843-8851 ou encore à la porte, au coût de 15 $.
Marche aux flambeaux
Ce spectacle sera précédé d’une marche silencieuse aux flambeaux afin de souligner l’attachement à l&#8217;église des Patriotes de Saint-Eustache et aussi pour rendre hommage à Jean-Olivier Chénier et ses compatriotes.
Le point de départ de cette marche est prévu à 18 h 30 devant l’église de Saint-Eustache, située rue Saint-Louis, dans le Vieux-Saint-Eustache.
Livre d’or
Le dimanche 29 mars dernier, à l’initiative du section Jean-Olivier Chénier, une cérémonie officielle a eu lieu en l’église de Saint-Eustache afin d’inviter les citoyens et citoyennes ainsi que tout visiteur à signer le Livre d’or. 
Ce Livre d’or a été mis sur pied afin que les citoyens puissent s’exprimer sur ce que représente pour eux l’église de Saint-Eustache. Chaque signataire est invité à laisser un commentaire, à faire part d’un souvenir concernant ce joyau de notre patrimoine ou même de faire des suggestions quant à son avenir.
Il faut mentionner qu’il n’y a pas qu’un seul Livre d’or, mais plusieurs Livres d’or. Tous ces livres d’or sont mis à la disposition de tous afin d’obtenir le plus de signatures possibles. Ils ont été déposés dans les endroits suivants, soit l’église de Saint-Eustache, la Mairie de Saint-Eustache, la bibliothèque municipale Guy-Bélisle, ainsi que la Maison Ludger-Duvernay, située au 82, rue Sherbrooke Ouest, à Montréal.
Vous pouvez également le signer en ligne à l’adresse Internet: [www.eglisedespatriotes.com]. Déjà plus de 1 100 signatures et commentaires ont été recueillis.

Marche aux flambeaux, spectacle et livre d’or pour la sauvegarde de l’église de Saint-Eustache

Présenté le 20 mars dernier par des comédiens professionnels, L’Avare de Molière a charmé l’ensemble des spectateurs par la justesse des acteurs. «C’était la deuxième fois que nous présentions cette pièce et sûrement pour la dernière fois. Il y avait une demande et nous avons accepté de la refaire», a précisé Martin Lavigne, directeur artistique de la troupe La Comédie humaine. 
Pour cette nouvelle présentation de la pièce, les acteurs ont décidé d’ajouter quelques petits changements dans la façon de jouer les textes. Pour les amateurs, sachez que la représentation du mois de mars 2009 a été interprétée selon une trame plus traditionnelle et artistique. Une différence qui n’est pas nécessairement visible pour les néophytes de l’art de la scène. 
Qu’est-ce que la pièce L’Avare de Molière? Cette comédie en cinq actes et en prose, de Molière, a été écrite en 1668 et créée au Palais royal. Elle a par la suite été publiée à Paris. Cette œuvre transcendante a pour objectif de mettre en relief l’avarice d’un père bourgeois veuf au détriment du bonheur de ses deux enfants. 
Le quiproquo de la pièce tourne autour d’un père prêt à tout pour son argent et deux enfants désirant se marier avec l’être choisi. Entre l’amour et l’argent, les deux pièces maîtresses de l’œuvre de Molière, les personnages réussiront à obtenir gain de cause grâce à la magie du destin. 
Les acteurs de la troupe de La Comédie humaine sont tout simplement merveilleux dans leur interprétation. L’Avare, interprété par Marc Legault, est joué juste et permet à l’auditoire d’obtenir le sentiment nécessaire pour entrer dans la pièce. Il est accompagné sur scène de Béatrice Picard, Yves Corbeil, Isabelle Drainville, Yves Bélanger, Pierre-Yves Cardinal, Maxime Allard et Agatha Lanctôt. 
Rappelons que la troupe de La Comédie humaine se donne pour mission de rendre accessibles les grands textes classiques à un large public. Pour plus de détails sur la troupe, veuillez composer le 450-623-3131.

L’Avare s’empare de la scène de la polyvalente Deux-Montagnes

Il a tout d’abord commencé par mettre en contexte les origines de la Grande-Côte, intimement liées aux origines de la seigneurie. Alors que 1608, 1634 et 1642 correspondent à: fondation de Québec, de Trois-Rivières et de Montréal, le premier seigneur des Mille-Îles arrive en fonction en 1683. Il s’agit de Michel-Sidrac Du Gué de Boisbriand.
Jonathan Lemire explique que le terme grande côte signifie «côte principale». «C’est la première côte, celle à partir de laquelle toutes les autres se mesurent.» 
Il souligne que les premiers notaires à desservir la région ne l’appellent pas sous ce nom, mais comme terres de la rivière Jésus, chemin de front de la seigneurie ou chemin Saint-Eustache. 
Les 11 et 17 décembre 1729, «les cinq premières terres à être concédées par Marie-Thérèse et Charlotte-Élizabeth Du Gué, filles de Michel-Sidrac, sont sur la Grande-Côte», dit l’historien. Elles sont concédées à Jean-Baptiste Delage, Pierre Masson, François Masson, Étienne Dubois et Jean-Baptiste Dubois. «Leurs lopins de terre s’étendaient alors, de l’actuelle rue des Mille-Îles, jusqu’à la 21e Avenue, précise-t-il. Puis, d’autres concessions auront lieu en 1739, sur le chemin de la Grande-Côte, dans la seigneurie de la Rivière-du-Chêne.»
Les 50 premières années, il n’y a aucun chemin officiel. «La seule voie de communication est la rivière des Mille Îles, dit Jonathan Lemire. Les gens de Montréal viennent à Saint-Eustache en passant par les rapides de Lachine, par Pointe-Claire, Sainte-Anne-de-Bellevue, puis le lac des Deux Montagnes.» Les premiers colons à s’établir sur le chemin de la Grande-Côte proviennent entre autres de l’Île Jésus, Terrebonne, Lachenaie et Mille-Îles. Le nom de quelques-uns d’entre eux: Brouillet, Chapleau, Dubois, Masson et Rochon. «En 1790, le grand voyer du district de Montréal, René-Amable Boucher de Boucherville, qui a la charge des chemins publics, ordonne qu’un chemin de front soit ouvert tout le long de la seigneurie, poursuit l’historien. Les terres sont désormais reliées entre elles.» La vie s’organise de plus en plus. 
La rue Saint-Louis
La rue Saint-Louis porte, au XVIIIe siècle, le nom de chemin de front de la seigneurie des Mille-Îles. «Son nom tire son origine du seigneur Eustache-Louis Lambert-Dumont (1736-1807), dit-il. La rue est appelée côte Saint-Rémi au début du XIXe siècle en l’honneur du notaire Pierre-Rémy Gagnier. Après, elle est mieux connue sous le nom de côte du Lac. Il s’agit du chemin qui relie le village de Saint-Eustache à la Mission du Lac des Deux Montagnes, à Oka.»
Des recensements qui ont lieu entre 1831 et 1842 font état de la présence de plusieurs résidants qui portent les noms de Aubé, Beauchamp et Guindon, la plupart étant des cultivateurs. Difficile de passer par-dessus la célèbre bataille des patriotes. Jonathan Lemire rappelle des prisonniers patriotes qui étaient originaires de la Grande-Côte. Jean-Baptiste Bélanger, Paul Desjardins, Bertrand Guérin et Magloire Guindon sont du nombre.