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L’ultramarathonien Michel Gouin: Courir pour sensibiliser les jeunes

Le coureur longue distance Michel Gouin a terminé sa journée du 26 novembre dernier au Motel Auberge Saint‑Eustache. Son périple de huit jours compte plus de 320 kilomètres.

L’ultramarathonien Michel Gouin: Courir pour sensibiliser les jeunes

Publié le 13/12/2013

Sac au dos, c’est au mi‑parcours de son défi que le coureur longue distance Michel Gouin s’est arrêté à Saint-Eustache le 26 novembre dernier. Courant pendant huit jours d’Ottawa à Drummondville dans le cadre de la Journée du sport RBC, son objectif est de sensibiliser les jeunes aux bienfaits du sport.

L’homme de 53 ans pratique la course à pied depuis 35 ans et s’entraîne comme ultramarathonien depuis 13 ans. «C’est plus qu’un sport, c’est un mode de vie. Je n’ai pas de voiture, je me rends à pied au travail dans à peu près n’importe quelle condition», explique Michel Gouin, qui venait de faire 40 kilomètres à son arrivée à Saint‑Eustache.

Le projet de courir plus de 320 kilomètres en huit jours est ce que Michel Gouin appelle une grande sortie. C’est d’ailleurs la première fois qu’il s’adonne à ce sport dans le cadre de la Journée du sport RBC avec ParticipACTION et aussi tard dans l’année. Ce qui ajoute au défi avec les variations de température que cela implique.

Son objectif premier, sûr de pouvoir relever le défi des kilomètres, est de sensibiliser les jeunes à être actifs. «Je voulais m’impliquer dans une saine thématique pour rejoindre les jeunes directement dans les écoles.» C’est d’ailleurs ce qu’il devait faire à Saint-Eustache, mais la rencontre n’a finalement pas eu lieu.

Sans se décourager, Michel Gouin explique que plusieurs jeunes ont déjà été rencontrés et d’autres le seront pendant son trajet. Il ajoute que sa deuxième option est de faire parler de l’importance de bouger et d’adopter de saines habitudes par le biais des médias.

Même si l’ultramarathonien possède une fondation à son nom pour le sport, le but ultime de cette course est la sensibilisation. «Aujourd’hui, les jeunes ont l’embarras du choix en termes de sports. Il n’y avait pas autant de programmes il y a quelques années. L’important, c’est de développer une passion et une saine alimentation», explique‑t‑il.

Ce que préfère M. Gouin dans le défi qu’il s’est lancé, c’est de rencontrer les jeunes qui se montrent très curieux et posent beaucoup de questions qui sont, selon lui, très pertinentes. «Ils sont surtout impressionnés par mon âge et mon endurance», commente l’homme avec le sourire. La course est pour lui est une activité qui apporte un bien-être autant physique que psychologique. «Lorsqu’on court, on fait le vide. Si on a un problème en tête au début, il est résolu à la fin», fait‑il remarquer.

Si, lors de notre entretien avec l’athlète, il avait un peu mal au genou, il trouve ses rencontres avec le public très stimulantes et ajoute: «J’aime beaucoup mon expérience.» Il apprécie également de vivre cette aventure avec sa conjointe. Pour lui, la course est devenue une histoire de famille.

En effet, Michel Gouin a lui‑même un fils, maintenant âgé de 17 ans, qui a suivi ses traces et fait de la course avec lui. Véritable passion pour ces derniers, ils font des compétitions ensemble. La conjointe et mère, Chantal Morin, est leur partisane numéro 1 et s’occupe de l’ensemble de la logistique, précise M. Gouin.

Le périple de Michel Gouin s’est terminé à Drummondville le samedi 30 novembre, date de la Journée du sport RBC.