logo journal leveil
icon journal
<strong>L’ORH veut rétablir la communication avec ses locataires</strong>

Le président du conseil d’administration de l’ORH

L’ORH veut rétablir la communication avec ses locataires

Publié le 18/03/2014

Malgré les insatisfactions exprimées par des locataires, le 8 février dernier, et rapportées par votre hebdo L’ÉVEIL dans son édition du 8 février dernier, l’Office régional d’habitation (ORH) du Lac-des-Deux-Montagnes persiste à dire que la gestion regroupée des services et des finances des six immeubles constitue une formule gagnante sur le plan de l’efficacité et que les habitants des HLM s’inquiètent à tort.

«Une période de rodage était nécessaire», a précisé d’entrée de jeu le président du conseil d’administration de l’ORH, René Ouellet, en entrevue avec L’ÉVEIL.

C’est néanmoins sa réaction à la suite des commentaires émis par plusieurs locataires qu’il considère injustes. Accompagné de la conseillère municipale eustachoise déléguée aux dossiers communautaires, Nicole Carignan-Lefebvre, M. Ouellet a tenu à faire le point sur la situation actuelle.

Selon lui, la centralisation administrative des six édifices répartis dans plusieurs municipalités de la MRC de Deux-Montagnes est beaucoup plus efficace qu’une comptabilité effectuée par chacun des HLM. «Chaque établissement avait ses mœurs et n’avait pas la même comptabilité. Il y avait des leaders. Quand on est rentré, on a uniformisé la manière de faire. Tout ce qui est resté identique, ce sont les règlements internes de chacun des établissements. On ne touche pas à ça, car ce sont les locataires et leur représentant qui les ont établis», a expliqué M. Ouellet.

«Auparavant, les directeurs locaux faisaient faire leur gestion par d’autres et devaient courir après eux pour le faire. Là, plutôt que d’avoir six budgets, il n’y en a qu’un seul», d’ajouter M. Ouellet, qui y perçoit une façon plus simple de faire les choses.

Les directeurs locaux y ont même gagné au change, estime M. Ouellet, puisqu’on leur a ajouté des heures de travail, soit 14 heures de plus rémunérées à leur horaire de sept heures, tel que le permettait le budget prévu pour l’implantation. Mais la plupart ont décidé de quitter leur poste.

Il reconnaît toutefois qu’il y a un problème de communication persistant entre la direction de l’ORH et les locataires des HLM. Cette situation préoccupe l’ORH, d’insister M. Ouellet. L’automne dernier, René Ouellet et Monique Ross (directrice générale de l’ORH) sont donc allés visiter les locataires des six HLM afin de les renseigner sur les nouvelles procédures.

Or, si des problèmes ont été signalés, ils ne leur semblaient pas si graves. M. Ouellet a affirmé que Mme Ross s’est pointée depuis à chacune des réunions du comité consultatif des résidents et que leurs inquiétudes ne sont pas ressorties.

Ils se doutaient tout de même que les changements apportés l’an dernier n’avaient pas fait l’affaire de tous. «Depuis le début de l’automne et jusqu’à la fin de janvier, un employé allait au moins une fois par semaine dans chacun des HLM, a relaté M. Ouellet. Ce poste est actuellement affiché pour assurer le remplacement. On fait vraiment ce qu’on peut pour les sécuriser.»

Quant au système d’alarme défectueux au HLM Au cœur du verger, il a été remplacé, jure le président du conseil d’administration.

«On a encore besoin d’améliorer les communications avec les locataires. On le savait; ils n’avaient pas besoin de s’exprimer là‑dessus publiquement», d’estimer M. Ouellet.

La direction de l’ORH va faire un suivi, ont promis M. Ouellet et Mme Carignan-Lefebvre. «On va réacheminer une lettre pour les rassurer, a enfin mentionné M. Ouellet. On va leur donner un numéro de téléphone, leur dire à tous qu’ils peuvent appeler et qu’on va aller les voir.»