logo journal leveil
icon journal
L’Intrus dans la Grangerit

Photo Yves Déry – Une petite troupe réunie autour de L’Intrus s’est faite jeune entreprise sous le nom de Acte 1.

L’Intrus dans la Grangerit

Publié le 05/08/2011

L’intrus est une comédie de situation de Yves Amyot dont le scénario a séduit Cinthya Bourgeois, au moment où elle étudiait le théâtre. La jeune comédienne a maintenant terminé ses études et voilà la pièce toute montée et d’ores et déjà en représentation sur les planches de la Grangerit, à Laval.

La jeune actrice est de Boisbriand, mais elle a tout de même choisi d’étudier le théâtre à Saint-Hyacinthe, ce qui est loin d’un mauvais choix. C’était en 2009 et le germe était dans le texte qui lui tombait alors sous les yeux dans un cours. «À la lecture de L’Intrus, je me suis dit il faut que ce soit fait», se remémore-t-elle à propos du premier moment du projet.

Depuis, une petite troupe réunie autour de L’Intrus s’est faite jeune entreprise sous le nom de Acte 1.

C’est donc avec cette détermination artistique que, sitôt sortie du collège, Cinthya était d’ores et déjà engagée dans la production de cette pièce mise en scène par Philippe Boutin.

Il s’agit d’une comédie de situation en fait qui met en scène un papa professeur de littérature, une maman diaphane qui se nomme Juliette et leur fille unique dans une petite famille très traditionnelle, du genre ultra conservatrice, laquelle sera fortement perturbée par l’arrivée du nouveau copain de Florence: un punk.

Il faut savoir que l’auteur Yves Amyot collabore à la série Tranches de vie, diffusée à TVA, ce qui vous donne un aperçu du talent de l’auteur en termes de comédie et de l’aspect très actuel de ses mises en situation.

Mais le rythme est l’essence même du spectacle humoristique, ce qui n’empêche pas d’étoffer le scénario. «La dynamique des échanges est très intéressante et les situations confrontent le seuil de tolérance des personnages», de résumer Cinthya, qui tient le rôle de Florence, flanquée de Julie St-Pierre pour camper la mère et d’un comédien d’expérience en la personne de Roch Aubert, pour assumer l’autorité du père intello. Maxime Beauregard deviendra punk pour les besoins de la comédie.

La télévision nous a révélé le talent de Amyot pour exploiter les situations étranges du quotidien et il amènera ses personnages à se côtoyer du souper au lever du matin, sur deux jours, avec tout ce que cela comporte de difficile intimité.

«C’est une comédie de bout en bout, mais l’évolution des personnages confronte la famille à ses valeurs», de résumer la Boisbriannaise dont la petite compagnie a promu six représentations de cette toute première production.

À propos de l’endroit, vous aurez deviné que la Grangerit est une vraie grange recyclée et climatisée, vous aurez donc droit au confort nécessaire. Le prix d’entrée n’est que de 20 $ et c’est au 5475, boulevard Saint-Martin Ouest, à l’angle des autoroutes 440 et 13 à Laval.

La pièce est jouée le samedi 6 août à 20 h et le lendemain à 15 h. Pour davantage de renseignements et réservations, on rejoint Acte 1 au 514-666-4949.

La Grangerit est donc une salle tout estivale, intime et chaleureuse, avec un public de proximité. C’est pourquoi la jeune productrice et son équipe vous invitent en toute convivialité pour échanger en fin de chaque représentation de la pièce qui fait 1 h 45, avec entracte.