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<strong>L’importance de développer un créneau</strong>


L’importance de développer un créneau

Publié le 02/04/2013

Le député de Deux-Montagnes, Daniel Goyer, estime qu’il est primordial, pour la région, de développer une identité particulière en matière de développement économique.

C’est le message qu’il a livré le 26 mars dernier, lors d’un déjeuner-conférence devant la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Eustache–Deux-Montagnes–Sainte-Marthe-sur-le-Lac. «Il faut créer des emplois ici, sur notre territoire, si nous voulons que notre MRC soit véritablement dynamique au plan économique, et non pas une simple banlieue du Grand Montréal», a-t-il dit, ajoutant qu’il faut, à cet effet, une concertation des élus d’ici dans un environnement régional où des villes comme Laval et Mirabel, de même qu’une MRC comme Thérèse-De Blainville, ont chacune développé ce réflexe de concertation.

«Une attention particulière à la notion de niches industrielles à développer en misant sur nos particularités», a-t-il mentionné, donnant quelques exemples d’industries présentes sur le territoire et qui pourraient faire l’objet de spécialisation: «La filière du béton et de ses sous-produits pourrait s’avérer intéressante pour nous, compte tenu du nombre d’entreprises œuvrant dans ce secteur industriel (carrière, béton, pavé uni, asphalte). Je crois sincèrement que nous avons les atouts en main pour attirer chez nous les entreprises pouvant s’inscrire dans une niche particulière. Pensons, entre autres, au transport et aux énergies vertes (avec Nova Bus et ses véhicules mus à l’électricité), qui cadreraient parfaitement dans une telle niche industrielle. Finalement, l’idée que j’émets est de trouver notre signature propre, originale et porteuse, permettant d’attirer de nouvelles industries, et il va de soi qu’il faudrait aussi en faire la promotion. En résumé: devenir la capitale de quelque chose!»

M. Goyer estime que le futur développement du projet Albatros, à Saint-Eustache, permettrait de soutenir cet objectif. «L’action des dirigeants de la Ville de Saint-Eustache d’aller de l’avant avec le projet Albatros doit permettre de choisir le développement industriel le plus adéquat possible, en ce sens qu’il ne s’agit pas uniquement de rendre des terrains disponibles pour l’implantation d’industries, mais au contraire de définir le type d’industries que nous souhaitons voir s’y implanter, a-t-il expliqué, soulevant quelques questions comme «Quelles sont les entreprises qui pourraient s’implanter pour devenir un sous-traitant d’une entreprise existante?» et «Quelles sont les entreprises actuelles attractives qui pourraient inciter les entrepreneurs d’ailleurs à venir s’installer ici, à Saint-Eustache?»

Par ailleurs, M. Goyer a fait la promotion d’une mesure d’Emploi-Québec sur le développement des compétences: le Programme d’apprentissage en milieu de travail. «Les avantages d’une telle mesure sont nombreux: elle permet à l’entreprise de mieux qualifier ses travailleurs, de les valoriser dans leur métier, et de les fidéliser, on parle alors ici de rétention de son personnel», dit-il.

M. Goyer a rappelé que si, auparavant, seules les entreprises ayant une masse salariale de 250 000 $ à 10 millions de dollars pouvaient profiter des programmes de subvention de la Commission des partenaires du marché du travail, la mesure a été élargie à toutes les entreprises par le gouvernement du Parti québécois.