logo journal leveil
icon journal
Les sonorités «supermagiques» de la formation Pacifika

Le trio Pacifika, originaire de Vancouver, sera de passage au Centre d’art La petite église ce vendredi 28 janvier, sur le coup de 20 h.

Les sonorités «supermagiques» de la formation Pacifika

Publié le 26/01/2011

Dans le cadre des spectacles qu’il présente cet hiver au Centre d’art La petite église, le Service des arts et de la culture de la Ville de Saint-Eustache accueillera, le vendredi 28 janvier, dès 20 h, la formation Pacifika, originaire de Vancouver, en tournée au Québec pour la toute première fois de sa jeune carrière.

 

Si elle vient de l’Ouest canadien, la formation Pacifika n’a cependant rien d’anglophone sur le plan musical. On y retrouve Silvana Kane, chanteuse d’origine péruvienne, qui parle tant l’espagnol, l’anglais que le français, Adam Popowitz, guitariste canadien, et Toby Peters, bassiste canadien ayant grandi à la Barbade. Chacun, en formant Pacifika, y a surtout transporté ses influences musicales: flamenco, électronique, indie rock, folk arménien, pop, jazz, hip-hop et rythmes caribéens.

Ces différentes influences musicales se retrouvent bien évidemment sur les deux premiers albums de la formation vancouvéroise, Asunción et Supermagique, sortis respectivement en 2008 et 2010. Le premier a valu au groupe d’être nommé Révélations Radio-Canada Musique pour toute l’année 2009; le deuxième a été désigné par iTunes USA comme étant le meilleur album de musique du monde de l’année 2010.

Bref, ce ne sont pas les éloges qui manquent à l’égard de ce trio. En effet, de nombreux médias, y compris le Wall Street Journal, le New York Post, la Radio Publique Nationale (NPR), le magazine Latina, ainsi que le très influent poste radio de Los Angeles KCRW, n’ont que de bons mots pour le groupe.

Sur scène, le public peut s’attendre à entendre des sonorités électroniques modernes bien intégrées aux instruments dits plus traditionnels que sont les guitares acoustique et électrique, les percussions, le cajón (un instrument de musique inventé au Pérou), le violoncelle et les synthétiseurs, ainsi qu’à des arrangements bien fignolés. Ensemble, le groupe, accompagné à la batterie et aux percussions par leur complice de toujours Elliot Polsky, propose rien de moins qu’une «nouvelle musique du monde, teintée de latin et marquée par de douces mélodies, de vagues, de percussions et d’éclats de guitares euphoriques». Bref, le son unique et complexe de Pacifika défie les genres musicaux. Une belle occasion, donc, de découvrir de nouvelles sonorités.

Des billets pour ce spectacle, en vente au coût de 24 $, sont toujours disponibles au Service des arts et de la culture de la Ville de Saint-Eustache, dont les bureaux sont situés au 275, rue Saint-Eustache, tout à côté du Centre d’art La petite église. Renseignements additionnels et billetterie: 450-974-ARTS (2787) ou [www.lapetiteeglise.com].