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<strong>Le talent a résonné à l’église Saint-Eustache</strong>

Trois solistes, l’Ensemble choral Saint-Eustache et l’Orchestre symphonique des jeunes de Joliette ont créé l’ambiance musicale de la soirée.

Le talent a résonné à l’église Saint-Eustache

Publié le 24/06/2012

L’église Saint-Eustache a accueilli, le 2 juin dernier, le concert Dubois-Rutter qui réunissait l’Ensemble choral Saint-Eustache, l’Orchestre symphonique des jeunes de Joliette, ainsi que les solistes Léa Weilbrenner, Stephen Baker et Gilles Latour.

«C’est une belle association entre les deux ensembles musicaux. Deux jeunes chefs remplis de talent et passionnés de musique. Stephen Baker se joint à nous pour la première fois. Nous vous présentons deux œuvres très différentes. Ce soir, c’est un évènement multigénérationnel qui démontre que la musique peut faire le pont entre les âges», s’est adressée au public, avant le concert, la présidente du conseil d’administration de l’Ensemble choral, Marie-Nicole Boivin,

Une soirée des plus particulières puisqu’en première partie, sous la direction de Jean-Sébastien Lévesque, les artistes ont offert Les sept paroles du Christ, de Théodore Dubois, qui a transporté le public dans un univers classique à saveur religieuse.

Divisé en plusieurs parties, le concert s’est déroulé sous un ton parfois dramatique, faisant sentir toute l’urgence, la résignation ou la profondeur de l’œuvre, particulièrement bien soutenue par les interventions des solistes et de la chorale. Au cours de ce concert dynamique et basé sur les évangiles lors de la crucifixion du Christ, ce sont donc sept paroles qui ont été interprétées comme une histoire qui se termine par l’espoir et la prière.

À l’entracte, Constance Joanette, toujours fidèle au rendez-vous, a certifié «la deuxième partie est encore meilleure!».

La reprise du concert s’est faite dans un style proposant un univers complètement différent avec le Magnificat, de John Rutter, son œuvre la plus connue. Très énergique, particulièrement visible par l’enthousiasme du chef d’orchestre de cette deuxième partie, Georges-Étienne d’Entremont.

D’une sonorité particulièrement contemporaine où se sont mélangés les genres, influences de Jean-Sébastien Bach, de musique médiévale et de chant grégorien. Les instruments et les voix s’y sont mêlés eux aussi avec un certain dynamisme.

Des cuivres, des tambours et cymbales se sont davantage fait entendre dans cette œuvre. Les harmonies des voix, les canons et les accompagnements des solistes par la chorale, parfois assez traditionnelle malgré le contemporain de la musique, ont bien fait sentir la trame de l’histoire racontée.

Le concert s’est terminé avec une fin qui a explosé avec énergie. Efforts des artistes qui ont mérité de longs applaudissements debout. Ils ont d’ailleurs donné lieu à l’interprétation rapide d’un petit morceau supplémentaire, ce qui a ravi la salle.