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<strong>Le rendez-vous santé de Josée Lavigueur</strong>

Josée Lavigueur s’est adressée

Le rendez-vous santé de Josée Lavigueur

Publié le 15/03/2013

On aurait pu penser que la marche serait haute pour Josée Lavigueur. Après tout, elle succédait à Denise Filiatrault, dernière conférencière en lice de la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Eustache–Deux-Montagnes–Sainte-Marthe-sur-le-Lac dans le cadre de la Journée internationale des femmes.

Or, invitée à son tour à rencontrer les femmes d’affaires de la région, Mme Lavigueur s’est révélée une oratrice énergique, sans surprise, mais surtout pertinente et drôlement efficace. Que celle qui ne s’est pas sentie interpellée par son invitation à prendre rendez-vous avec sa santé se lève!

Empreint d’humour et ponctué d’anecdotes, le discours livré par Josée Lavigueur l’a été avec rythme, sans retenue et avec une abondance de mots. Éducatrice physique de formation, Mme Lavigueur l’a longtemps enseignée avant de bifurquer vers la danse aérobique, dans les années 1990. Maman de Sarah et Léanne, deux grandes filles de 15 et 14 ans, figure connue des plateaux de télévision, elle enseigne toujours la danse aérobique, à raison de trois fois semaine. Le même cours, la même case horaire, depuis 28 ans. «J’aime tellement ça. Quand j’ai découvert la danse aérobique, pour moi, c’était la fin du monde», a-t-elle lancé.

Fervente défenseure de l’éducation physique dans les écoles, adepte de tout ce qui contribue à faire bouger nos enfants (et nous-mêmes), Mme Lavigueur, qui a récemment soufflé ses 50 bougies, a fait la démonstration que le plaisir peut venir à bout des plus rébarbatifs. «Trouver une activité physique qui nous allume, c’est beaucoup de travail», a-t-elle reconnu. Mais pas impossible. «C’est un privilège inouï de trouver votre activité et surtout, il n’est jamais trop tard», a-t-elle assuré.

Trouver son activité

Dès lors, comment faire? Et par où commencer? Simple, soutient-elle. Suffit de retourner dans ses souvenirs d’enfance pour retrouver cette flamme qui nous allumait jadis. «Nos souvenirs d’enfance restent ancrés en nous. Il faut se rappeler ce qui nous faisait plaisir, avec le moins de pression possible», a-t-elle dicté, évoquant à titre d’exemple ses dimanches passés sur les pistes de ski, à Sutton, ses week-ends en camping, en famille et son père, joueur passionné et assidu de volleyball malgré ses 78 ans.

On peut aussi «magasiner» son activité, a-t-elle poursuivi, en fouillant sur Internet, par exemple, ou en assistant à un cours, question de «tester la marchandise». Encore plus simple, on peut marcher, naturellement. Souvent, tous les jours. «C’est physiologique. Quand le cerveau est saturé, il faut bouger, respirer. Prenez l’habitude d’aller marcher quelques minutes tous les jours et vous verrez qu’après, tout sera plus facile», a-t-elle fait valoir.

L’idée derrière tout ça aussi est simple: il s’agit de prendre rendez-vous avec sa santé. «Si vous ne le fixez pas dans votre agenda, ça n’arrivera pas. Bouger et pratiquer une activité physique, c’est prendre un rendez-vous avec votre santé», a-t-elle conclu.