Ce prix lui a été remis le 17 mai dernier lors d’une conférence de presse tenue à Saint-Eustache afin de dévoiler la programmation de la Fête nationale du Québec pour la région des Laurentides. C’est le directeur général du Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ), Réjean Arsenault, qui a remis à Henri Pelosse ce prix, plus précisément une reproduction d’une œuvre faite spécialement par la sculpteure Jocelyne Duchesne.
Lors de cette remise, M. Arsenault a souligné la grande contribution de M. Pelosse qui œuvre au sein du comité organisateur de la Fête nationale du Québec à Saint-Placide depuis 2007. Il a aussi mentionné que la petite municipalité de Saint-Placide, qui compte quelque 1 600 habitants, savait y faire puisque de 3 000 à 4 000 personnes participent généralement aux activités organisées à cet endroit.
Pour sa part, M. Pelosse a tenu à remercier l’ensemble des membres du comité organisateur, des employés et des élus de la Municipalité de Saint-Placide, ainsi que les nombreux bénévoles, qui contribuent, année après année, au succès de cette Fête nationale à Saint-Placide. «On ne fait pas de bénévolat pour être récompensé, mais c’est apprécié», a dit le récipiendaire.
Soulignons que le prix Artisan de la Fête nationale a été créé en 2009 à l’occasion du 25e anniversaire de coordination de la Fête nationale par le MNQ afin de souligner la contribution d’organisateurs et de bénévoles. Au niveau régional, Hélène Caron, directrice du Service des loisirs de la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac, Francine Pétrin, directrice du Service des arts et de la culture de la Ville de Sainte-Thérèse, et Raymond Tessier, conseiller municipal à la Ville de Saint-Eustache et président de la Corporation des fêtes de Saint-Eustache, ont précédemment reçu ce prix.
Au niveau national, le prix Artisan de la Fête nationale a, cette année, été remis à Jean Rémillard et Sylvie Rémillard qui comptent près de deux décennies d’implication à la réalisation et à la conception des spectacles télévisés des manifestations de Montréal et de Québec.

Le prix Artisan de la Fête nationale à Henri Pelosse

C’est du moins l’avis de la mairesse Sonia Paulus, qui prononçait son discours annuel devant les membres de la Chambre de commerce et d&#8217;industrie de Saint-Eustache–Deux-Montagnes–Sainte-Marthe-sur-le-Lac le jeudi 17 mai dernier, au Centre communautaire de la municipalité. Il faut dire que les cinq dernières années ont été fructueuses pour la Ville, qui a vu sa population passer de 10 101 à 14 315 habitants, soit une hausse de presque 39 % du point de vue démographique.
La banlieue comme solution 
Mme Paulus coupe court aux affirmations des détracteurs des banlieues, estimant que l’offre résidentielle d’une ville comme Sainte-Marthe-sur-le-Lac est alléchante si on la compare aux caractéristiques d’une grande ville comme Montréal, notamment en ce qui a trait au coût et à la disponibilité des habitations, de même qu’à la qualité de vie qu’on y retrouve.
«Si la banlieue a représenté pour plusieurs une alternative viable, elle est aujourd’hui le premier choix de nombreux citoyens parce qu’elle offre notamment des habitations adaptées à la réalité des familles, à un coût relativement abordable», a-t-elle expliqué.
Par ailleurs, Mme Paulus a estimé que l’attrait de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, comparativement aux autres villes de la Rive-Nord, s’explique de plusieurs façons. «Nous avons établi des normes à respecter, non pas pour contraindre les promoteurs, mais pour une valeur ajoutée au quartier», a-t-elledit d’entrée de jeu. Ensuite, elle a mentionné la mise en valeur d’espaces verts, avec la protection de la Prucheraie comme exemple, et la valorisation des berges et des milieux protégés. Ce succès de Sainte-Marthe-sur-le-Lac est aussi reconnu par diverses organisations, a-t-elle dit, comme Opération Enfant Soleil et Habitat pour l’humanité, région des Deux-Montagnes, qui font construire deux habitations en territoire marthelacquois, l’une pour une campagne de financement et l’autre pour l’aide de familles à revenus modestes.
L’implication citoyenne 
Ces réalisations ont amené la mairesse à souligner l’implication citoyenne des habitants de la municipalité: «Je ne me souviens pas que nous ayons lancé un appel pour recruter des bénévoles à Sainte-Marthe-sur-le-Lac. C’est une caractéristique propre à notre communauté que j’observe depuis que je m’y suis établie.» Certains organismes communautaires sont présents à Sainte-Marthe-sur-le-Lac depuis plus d’un quart de siècle. Avec l’aide des entreprises, ils soutiennent plusieurs causes sur le territoire.
Selon Mme Paulus «Sainte-Marthe-sur-le-Lac n’est pas un accident géographique ou l’heureuse récipiendaire du hasard». «Nous avons établi les conditions idéales pour tirer notre épingle du jeu dans un univers de forte concurrence résidentielle.» Selon les données recensées par la Ville, quelque 5 000 nouveaux résidants s’y sont établis depuis 2011.
Tous ces facteurs contribueront à maintenir une croissance que la mairesse Sonia Paulus a qualifiée de fulgurante.
Il reste environ 35 % du territoire marthelacquois à développer.

Sainte-Marthe-sur-le-Lac poursuivra sa croissance

L&#8217;événement est en fait un cadeau de la Ville de Saint-Eustache, de la Caisse Desjardins de Saint-Eustache–Deux-Montagnes et du concessionnaire automobile Mitsubishi/Nadon Sport qui se sont concertés pour acheter 250 billets d&#8217;entrée afin de permettre à ces jeunes de voir le film coup-de-poing qui révèle les conséquences dramatiques d&#8217;une attitude téméraire et insouciante au volant.
En conférence de presse, mercredi dernier, les partenaires de cette initiative et la directrice adjointe de l&#8217;école secondaire des Patriotes, Anne-Marie Dubé, ont rappelé l&#8217;importance de sensibiliser les jeunes aux dangers de l&#8217;alcool et de la vitesse au volant.
Le film Dérapage lance un excellent message préventif, croient-ils. C&#8217;est ainsi qu&#8217;ils ont convaincu Marc-André Lavoie, le propriétaire de Cinéma Saint-Eustache, d&#8217;organiser deux projections de ce film pour les étudiants.
Le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, constate que les campagnes de sensibilisation des dernières années n&#8217;ont pas su convaincre les jeunes de conduire moins vite. Selon lui, même si le bilan routier s&#8217;améliore, le problème demeure.
«Nous pensons que les propos de ce film sont assez puissants pour convaincre des jeunes de changer leur comportement sur la route», s&#8217;est empressé d&#8217;ajouter le maire Charron.
L&#8217;agent relationniste du Service de police de Saint-Eustache, Normand Brulotte, qui s&#8217;occupe aussi de prévention auprès des jeunes, abonde dans le même sens. Il estime que Paul Arcand a visé juste en faisant témoigner des jeunes devant les caméras.
«Ce sont des jeunes touchés à la base. La portée du message est plus efficace auprès des jeunes; il est moins moralisateur que s&#8217;il venait des parents», a souligné l&#8217;agent Brulotte qui est aussi responsable du programme Prévention auprès des jeunes du secondaire.
Les campagnes de prévention, les chiffres et les statistiques n&#8217;ont pas d&#8217;effet sur les jeunes, fait-il remarquer. «Ils se sentent &#8220;téflon&#8221;, ce n&#8217;est pas pour eux», précise l&#8217;agent Brulotte.
Depuis le début de sa tournée de prévention en vue du bal des finissants, le 15 mai, le policier constate que les jeunes n&#8217;élaborent pas de plan B, au cas où ils ne seraient pas en état de conduire une fois la fête terminée. «Ils n&#8217;ont pas encore cette capacité d&#8217;anticiper», a-t-il déploré.
La direction de l&#8217;école secondaire des Patriotes a déjà remis quelque 230 billets à ses élèves et compte en acquérir une centaine supplémentaire pour que ceux du quatrième secondaire puissent y assister.

Dérapage au Cinéma Saint-Eustache: une projection privée pour les jeunes