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<strong>Le président démissionne par «souci de cohérence»</strong>

Éric de la Sablonnière

Le président démissionne par «souci de cohérence»

Publié le 20/01/2012

Joignant le geste à la parole, c’est sans surprise que le président de l’Association du Parti québécois des Laurentides, Éric de la Sablonnière, vient de tourner le dos au PQ.

“Ma démission a pris effet le 23 décembre dernier. À ce moment, ma priorité n’était pas de commenter ma décision, mais plutôt de me retrouver en famille, pour fêter Noël. Et puis, je trouvais que j’avais assez fait parler de moi au cours de l’automne», nous indiquait-il au retour des vacances de Noël. En fonction au poste de président depuis 2005, M. de la Sablonnière a de fait défrayé les manchettes à quelques reprises, l’automne dernier, notamment en raison de fait qu’il ait publiquement réclamé la démission de Pauline Marois au profit de Gilles Duceppe. «J’ai démissionné par souci de cohérence», plaide-t-il.

Coalition avenir Québec

C’est également sans surprise qu’il affirme vouloir joindre les rangs de la Coalition avenir Québec (CAQ), seulement à titre de bénévole et non pas de candidat. «Je le dis pour éviter les rumeurs; je ne sollicite pas un poste électif», insiste-t-il.

Ancien proche de François Legault, M. de la Sablonnière croit que les propositions de M. Legault pourraient rallier les Québécois. «Je suis conscient que François Legault pourrait enrichir son discours. Mais je crois que le Québec a un appétit pour entendre ce que la CAQ a à dire», opine-t-il, d’avis que le Québec est mûr pour une certaine réflexion, incluant une pause de la question constitutionnelle. «Je ne crois pas que les gens renonceront à l’idée de voir le Québec un jour devenir un pays souverain. Mais il y a aujourd’hui des problèmes beaucoup plus pressants à régler, comme tout ce qui touche la bureaucratie en santé et en éducation, et le décrochage scolaire», énumère-t-il.

Selon lui, il appartient aux gens de se prononcer sur des projets tels la venue du train à Mascouche, au coût de 735 millions de dollars, et toute la question relative au fameux Plan Nord du gouvernement Charest. «C’est toute la structure de base du Québec qu’il faut revoir», ajoute-t-il.

Dans l’immédiat, M. de la Sablonnière affirme ne pas connaître l’intention de la CAQ quant à l’implantation ou non d’une association dans la région. Reste que les Laurentides demeurent un terrain fertile pour le parti de M. Legault, sans compter l’adhésion récente à la CAQ des anciens députés péquistes Benoit Charette et Daniel Ratthé.