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<strong>Le parcours des Centurions prend fin</strong>

À la suite de ce revers en demi-finales

Le parcours des Centurions prend fin

Publié le 15/11/2013

Samedi dernier, malgré l’avantage du terrain pour disputer leur match de demi-finales respectif, les Centurions atome et juvénile de la polyvalente Deux-Montagnes n’ont pas été en mesure d’imposer leur loi. En s’inclinant, ils ne pourront donc goûter au summum de la saison au football scolaire québécois, soit le Bol d’or.

En lever de rideau, les porte-couleurs atome des Centurions recevaient la visite des Kodiaks du Mont St‑Louis. Dès leur première séquence en attaque, ces derniers ont profité d’une brèche dans la défensive des locaux pour effectuer une course au sol spectaculaire, menant à un majeur. Visiblement ébranlés, les Centurions concédaient quelques minutes plus tard un autre touché. Ne pouvant réussir les transformations d’un point sur les deux majeurs, les Kodiaks menaient tout de même 12‑0 à l’issue du premier 15 minutes de jeu.

Pour le reste de la partie, pendant que la défensive deux-montagnaise s’est ressaisie, empêchant les visiteurs d’accentuer leur avance, l’attaque n’a pas été en mesure de trouver une façon de percer la muraille défensive adverse. «Aujourd’hui, particulièrement en attaque, j’aurais aimé voir certains joueurs démontrer plus de hargne et de désir de réussir les gros jeux. Cependant, si on regarde la saison dans son ensemble, je suis très satisfait de la progression des jeunes, dont plusieurs en étaient à leur première année de football», confiait le coach en chef des Centurions, Michel Chabot, à l’issue de ce match.

Les Corsaires étaient prêts

Malgré la défaite crève-cœur subie plus tôt cette saison au domicile des Centurions, les joueurs des Corsaires de Pointe-Lévy se sont présentés sans complexe pour y affronter les juvéniles de la PDM, le 9 novembre dernier.

Malgré une bévue dès le départ qui a permis aux Centurions de recouvrir le ballon à la suite du botté d’envoi, les visiteurs n’ont pas paniqué. Au contraire, en fermant la porte dès le départ à l’attaque deux-montagnaise, cela leur a injecté de l’énergie supplémentaire.

En plus, alors que les entraîneurs des locaux pensaient que les Corsaires favoriseraient le jeu de passes, les adversaires ont surpris en attaquant le front défensif avec le jeu au sol. Réussissant leurs courses avec brio, les Corsaires ont ainsi contrôlé la possession du ballon et le pointage. Par surcroît, il faut dire que la défensive de Québec a eu le meilleur sur les joueurs de ligne offensive qui ont éprouvé toutes sortes d’ennuis à bien protéger leur quart.

Avec comme résultat qu’avant d’accorder leur premier touché, les Corsaires jouissaient d’une avance confortable de 26‑4, tard dans le match. Ils l’ont finalement emporté au compte de 26‑10.

En bon perdant, l’entraîneur-chef des Centurions, Frédéric Cousineau, estimait que les Corsaires méritaient la victoire, eux qui, bien préparés, ont très bien performé, et ce, autant en défense qu’en attaque.

«C’est certain qu’on aurait aimé pouvoir jouer en grande finale. Cependant, déjà de se rendre là, ce fut une agréable surprise pour nous. On peut donc difficilement se plaindre de notre situation», de dire Cousineau, préférant regarder l’aspect positif de la saison 2013 plutôt que de s’arrêter sur le résultat d’un seul affrontement.