DCeau PAC
M. Goudreault et son candidat pour le quartier numéro 1, Claude Amann, ont annoncé leur prise de position à la suite de la séance d’information sur le projet d’approvisionnement en eau potable qui a eu lieu le 5 mars dernier au centre communautaire. «À la lumière des informations transmises à la séance d’information publique, tout comme lors d’une rencontre à huis clos la veille avec les représentants de la Ville de Deux-Montagnes, il devient évident que la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac ne retire aucun avantage à la poursuite de son entreprise de s’alimenter de façon autonome, tant du point de vue financier que de celui des risques encourus pour la population et, en ce sens, le PAC prend résolument position en faveur d’une nouvelle direction», ont exprimé les deux représentants du parti, en conférence de presse.
Le parti de M. Goudreault milite en faveur de la création d’une régie de l’eau avec Deux-Montagnes. «En créant une régie de l’eau, nous deviendrons partenaires avec nos voisins dans l’approvisionnement en eau potable, nous aurons un actif dans les infrastructures, mais surtout, nous aurons des garanties de qualité de l’eau et une assurance de la pérennité de la ressource», explique Sylvain Goudreault, pour qui une association avec Deux-Montagnes permet tout de même aux citoyens marthelacquois de rester «maître chez nous» grâce à un éventuel droit de veto détenu par Sainte-Marthe-sur-le-Lac.
Stopper les recherches tout de suite
Le PAC estime que la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac doit immédiatement mettre fin à son projet de recherche d’eau potable sur son territoire et amorcer les négociations avec la Ville de Deux-Montagnes. «Deux-Montagnes a dû stopper son projet d’agrandissement et de mise aux normes de son usine de filtration parce qu’elle a l’obligation d’attendre la décision de la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, affirme M. Amann. Ces délais entraînent des coûts importants et il est évident qu’ils seront imputés au budget de notre ville alors qu’aucune réserve n’est prévue à cet effet.»
Le Parti en action pour les citoyens de Sainte-Marthe-sur-le-Lac estime aussi qu’une usine de filtration offre des garanties de sécurité quant à la qualité de l’eau qu’un projet d’alimentation à même la nappe phréatique, comme celui en cours à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, n’offre pas. Les coûts liés à une alimentation à l’usine de filtration seraient assumés à 65 % par Deux-Montagnes et à 35 % par Sainte-Marthe-sur-le-Lac et une usine mise à jour pourrait alimenter les deux villes pour les deux prochaines années, disent MM. Goudreault et Amann. Lorsqu’on leur rappelle que les municipalités de Saint-Joseph-du-Lac et Pointe-Calumet utilisent elles aussi un système de puits pour s’alimenter, MM. Goudreault et Amann précisent que leur source d’alimentation se trouve dans un parc national, ce qui leur confère une protection qui n’est pas le cas à Sainte-Marthe-sur-le-Lac.